Leurs tubes raflent disques d’or et de platine et sontvisionnés des millions defois sur Internet. Les stars roumaines Inna, Edward Maya ou Alexandra Stan enflamment les dancefloors d’Europe et d’Amérique grâce à des mélodies simples mais efficaces.

«La "dance music" roumaine est très populaire dans le monde entier», confirme Eelko van Kooten, patron de Spinning'Records, un des labels de dance les plus réputés.
Edward Maya (de son vrai nom Eduard Marian Ilie), 24ans, formé au conservatoire de Bucarest, vient de décrocher le titre de «meilleure chanson dance» 2011 aux Billboard Music Awards américains avec «Stereo Love» devant une certaine Lady GaGa. Edward Maya est connu et réputé pour mixer le son de l’accordéon aux rythmes de la house music.

Figure de proue de cette «vague roumaine», Inna, 24ans, a vendu près de deux millions de singles dans le monde et réuni plus de deux millions de fans sur Facebook. Ses titres dont «Sun is Up», «Amazing» ou «Hot» ont été vus plus de 100 millions de fois sur YouTube.

«Je crois qu’il y a une vibration particulière, l’envie de faire une musique de fête qui fait danser en Europe et dans le reste du monde», ajoute-t-elle en évoquant cette génération de Roumains d’une vingtaine d’années qui séduisent radios et clubs.
Dans le sous-sol d’une maison avec jardin du centre de Bucarest, se trouve un studio d’enregistrement. Entourés d’un piano et d’ordinateurs performants, y travaillent trois artisans du succès roumain âgés de 25 à 27 ans.

Radu Bolfea, Marcel Botezan et Sebastian Barac sont les producteurs d’Inna, d’Akcent et de leur propre trio Play & Win. Passionnés de musique et très à l’écoute des tendances à l’étranger, ils travaillent de longues heures pour mettre au point le morceau parti de Roumanie qui accrochera danseurs et auditeurs dans le monde entier.