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Tuesday, 23 March 2010 16:45

Actualité

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Nous avons tous déjà mangé de la viande halal ou casher

Cécilia Gabizon
23/02/2010 | Mise a jour : 08:02

Pour des raisons culturelles ou économiques, les musulmans et les juifs
Alors que certains s'offusquent de voir des restaurants Quick proposer uniquement de la nourriture halal, il semble que nous mangions déjà de la viande rituellement abattue sans même le savoir !
«Sur trois animaux abattus rituellement, c'est-à-dire sans étourdissement préalable, presque deux seront en fait consommés par l'ensemble des consommateurs, toutes confessions confondues», assure l'OABA (Œuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs), une association impliquée dans la filière depuis 1961. Pourquoi ? Car les musulmans n'apprécient pas tous les morceaux de bœuf ou d'agneau. Pour des raisons culturelles et économiques, ils préfèrent les abats et les pièces à bouillir. Résultat : pour obtenir la quantité des morceaux halal désirée, bien plus de bêtes sont tuées que celles qui sont consommées par des musulmans. «Les filets et les entrecôtes, qui sont chers, sont donc souvent vendus dans le circuit classique», reconnaissent les professionnels. Dans la filière casher, plus restreinte, l'arrière des animaux n'est pas consommé. Seule une bête sur quatre abattues selon le rite juif serait finalement vendue dans le circuit casher.
Dès 2005, le Coperci (Comité permanent de coordination des inspections, qui regroupe l'inspection générale de l'administration, l'inspection générale de l'agriculture et le conseil général vétérinaire) soulignait la «part non négligeable» des animaux égorgés selon le rite musulman ou juif «vendue dans le circuit classique sans mention particulière». Le rapport ne fut jamais rendu public. Le sujet reste sensible. Les producteurs de viande comme les industriels craignent « de voir les clients se détourner d'une viande abattue rituellement, reconnaît-on à la Fédération nationale de l'industrie et du commerce en gros des viandes (FNICGV), alors qu'elle présente exactement les mêmes qualités alimentaires et gustatives que les autres. Seule la méthode d'abattage diffère» .
Débat européen
En 2008, la Direction générale de l'alimentation estimait que 12 % des bovins et 49 % des ovins étaient tués rituellement. Alors que les pratiquants musulmans et juifs ne représentent au plus que 7 % de la population française. «Le nombre d'animaux abattus selon un rituel religieux dépasse très largement les besoins intérieurs des minorités religieuses concernées», a d'ailleurs conclu une enquête de la Commission européenne .
En clair, l'abattage sans étourdissement préalable est généralisé dans certains abattoirs. Car il ouvre plus de marchés : celui des religieux, que ce soit casher ou halal, et celui «classique» où cette viande est écoulée sans étiquette particulière, «sans parfois même que les détaillants soient informés», selon l'OABA . Le goût ne différerait pas, même si souvent les meilleures races, vendues sous label, restent, elles, dans les boucheries traditionnelles.
Ignorée du grand public, la présence de viande halal et casher dans le circuit classique fait l'objet d'un débat au niveau européen, au nom du bien-être animal. Une directive européenne impose l'étourdissement avant l'abattage et n'accorde qu'une dérogation aux cultes. La France, qui rassemble les plus importantes communautés musulmane et juive d'Europe, a plaidé avec succès pour préserver l'abattage rituel.
Mais la polémique a rebondi en 2009. Les Autrichiens ont établi une norme halal nationale et souhaiteraient qu'elle soit généralisée dans l'UE. Elle proscrit la mort sans étourdissement. Tandis que des députés européens insistent pour que les produits soient étiquetés, afin que les consommateurs sachent ce qu'ils achètent. Certains ne souhaitent pas manger un animal tué rituellement et craignent de financer à leur insu les cultes. Pour la viande casher, la confusion n'est pas possible, puisque la taxe religieuse est versée en bout de chaîne, par le consommateur qui achète labellisé. Dans le cas du halal, les abattoirs rémunèrent des sacrificateurs musulmans, agréés auprès de trois mosquées. Ceux-ci ne reversent aucun pourcentage à ces structures, mais acquittent une cotisation pour leur carte professionnelle. « On ne peut pas dire que le halal finance le culte», assure Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman.
Les pays de l'UE doivent décider s'ils souhaitent une norme générale halal, auxquels les fabricants pourraient adhérer. Les religieux, juifs ou musulmans, refusent l'étourdissement préalable et assurent qu'il n'abolit pas la souffrance de l'animal. Ils redoutent également que l'étiquetage spécifique «ne stigmatise» les communautés concernées.
L'Afnor (Association française de normalisation), chargée d'organiser la consultation en France, a déjà voté contre la mise en route d'une norme européenne. Mais la discussion se poursuit à Bruxelles.

Source: http://www.lessentiel.lu/news/luxembourg/story/10727803

 

LUXEMBOURG - L'an passé, le luxembourgeois était qualifié de langue «vulnérable» dans
l'Atlas de l'Unesco des langues. La classification a déclenché un débat important.

Depuis, le nombre de locuteurs a été revu. Ainsi, 390 000 personnes parlent le
luxembourgeois et non 300 000. Un chiffre qui se rapproche de celui du laboratoire de
linguistique de l'Uni qui estime leur nombre à 400 000.


Source: http://www.lessentiel.lu/news/luxembourg/story/11966871

LUXEMBOURG - Selon un sondage TNS Ilres, 49% de la population luxembourgeoise sont opposés au prêt de la Gëlle Fra à l'exposition universelle de Shanghai.

Si elle voulait un témoignage de sympathie, la statue en or peut être satisfaite : ce qui
n'apparaissait que comme le simple voyage d'un monument luxembourgeois vers la Chine est
devenu quasiment une affaire nationale. Selon un sondage réalisé par TNS Ilres depuis
l'annonce de la nouvelle, lundi, seulement 39% des Luxembourgeois trouvent que c'est une
bonne idée. Au contraire, ils sont 49% à penser que la statue, symbole de liberté et de
la résistance du peuple luxembourgeois doit rester perchée sur son obélisque de 21
mètres, Place de la Constitution.

Un monument national doit rester sur son sol, c'est une des raisons invoquées par les
opposants interrogées. Le coût et le risque d'endommagement sont aussi avancés. Et quand
on leur dit que cela ne va rien coûter aux contribuables luxembourgeois, ils sont tout de
même 92% à camper sur leurs positions.

Du côté des personnes favorables, on perçoit ça comme un geste authentique et on
considère la Gëlle Fra comme la messagère de l'histoire et la culture luxembourgeoise.

Pas un sou des contribuables luxembourgeois

Lundi, le commissaire général gouvernemental pour l'exposition universelle avait annoncé
le départ de la statue-symbole du 1er mai au 31 octobre. La Gëlle Fra sera transportée
gratuitement dans un caisson spécial par Cargolux et sera hissée sur un socle de trois
mètres à l'entrée du pavillon luxembourgeois de l'exposition. «La France va envoyer des
toiles de maîtres, l'Italie des fresque romaines, nous avons décidé d'envoyer la statue
pour accroître l'activité du pavillon luxembourgeois à Shanghai» avait expliqué Robert
Goebbels.

Retour prévu en novembre avant un dernier toilettage -la Gëlle Fra n'a pas été restaurée
depuis 1984 et son inauguration après sa redécouverte- pour une remise en place avant a
fin de l'année. La statue est considérée comme le symbole de la résistance des
Luxembourgeois aux côtés des Français et des Belges durant la Première Guerre mondiale.
Créée par Claus Cito, la «Golden Lady of Luxembourg» avait été enlevée par les nazis car
jugée trop francophile. Elle avait ensuite disparue jusqu'à sa redécouverte en 1981 sous
les gradins du stade Josy Barthel. Et son inauguration Place de la Constitution en 1984.

MC/lessentiel.lu

 

"Téléphonie mobile : la France devrait être couverte en 3G d'ici fin 2013"

LE MONDE | 24.02.10 | 20:41

Les trois opérateurs de téléphonie mobile ont signé un accord cadre de partage
d'installations de réseau de téléphonie mobile 3G, a annoncé mercredi l'Autorité de
régulation des télécommunications.
"L'Autorité de la publicité demande l'arrêt d'une campagne antitabac"

LE MONDE | 24.02.10 | 21:38

La campagne met en scène, sur trois photos, de jeunes fumeurs à genoux devant un adulte,
dans une position à connotation clairement sexuelle, accompagnée du slogan : "Fumer,
c'est être l'esclave du tabac

Source: http://www.lessentiel.lu/news/luxembourg/story/25923718

 

LUXEMBOURG - Pour la première fois depuis huit ans, le nombre de Luxembourgeois a augmenté dans la capitale.

Même si les étrangers restent majoritaires à près de 65%.

Au 31 décembre 2009, la Ville comptait 32 220 Luxembourgeois contre 31 194 en 2008. Une
inversion de la tendance après huit années de baisse de la composante luxembourgeoise de
la ville cosmopolite. Ils sont plus nombreux mais ne représentent toujours qu'un peu plus
d'un tiers d'une population qui a crû de 2000 personnes l'année dernière. Partout, les
étrangers sont majoritaires, notamment à la Gare où ils représentent 81% de la
population. Les Portugais représentent la première nationalité étrangère (15%) devant les
Français et les Italiens.
Seuls les quartiers du Cents, de Hamm et de Cessange sont majoritairement luxembourgeois.

Lors du City Breakfast organisé mardi, le bourgmestre de Luxembourg, Paul Helminger,
s'est félicité de l'augmentation du nombre de Luxembourgeois. Mais a souligné que le défi
pour la Ville était toujours d'intégrer au mieux une population en constant mouvement: 12
000 arrivées, 9 000 départs et 7 000 déménagements à l'intérieur même de la capitale ont
été comptabilisés en 2009.

Le bourgmestre, s'il salue le nombre croissant de Luxembourgeois qui s'inscrivent sur les
listes électorales (339 en 2009), invitent surtout les politiques à accroitre leurs
efforts pour inviter les étrangers à faire de même. Ils ont été 223 de moins à faire la
démarche en 2009 mais leur nombre a toutefois doublé depuis les dernières élections
communales en 2005. Un effort nécessaire «parce que 35% de la population ne peut pas
décider de l'avenir de toute la ville».

MC et SB/lessentiel.lu
Source: http://www.lessentiel.lu/news/economie/story/15132345

 

LUXEMBOURG - Le chômage a encore augmenté en janvier au Luxembourg pour atteindre 6,4 %.


C'est la première fois que le nombre de demandeurs d'emploi dépassent les 15 000, à 15
137 personnes.

Cela fait 321 personnes de plus en un mois et 2339 de plus en un an.

Pourtant, le ministre du Travail, Nicolas Schmit, voit des signes d'amélioration pour
l'emploi. «Le mois de janvier est traditionnellement un mois de hausse du chômage. Et si
on compare avec le mois de janvier 2009, à l'époque le nombre de chômeur avait augmenté
de presque 1300 personnes en un mois». Si on élimine les variations saisonnières du
chômage, celui-ci s'est à peu près stabilisé en janvier.

Autre point positif, l'évolution de l'emploi dans le secteur financier. Au dernier
trimestre 2009, la place a perdu 77 emplois. C'est dix fois moins qu'au trimestre
précédent. «Il y a eu des plan sociaux donc des licenciements mais cela veut aussi dire
que le secteur financier recrute toujours», poursuit le ministre du Travail.

Du côté du chômage partiel aussi, les chiffres dénotent d'une légère amélioration. Le
nombre de demande de chômage partiel baisse à 116. Et 105 ont été accepté. «C'est le plus
bas niveau depuis mars 2009», souligne Jeannot Krecké, ministre de l'Economie.

Mais pas de triomphalisme pour autant. «Nous ne disons pas que nous sommes sortis de la
crise et nous devons continuer la politique de gestion de crise», précise Jeannot Krecké,
«nous savons que nous en sortirons mais il n'est pas encore possible de dire quand».

Linda Cortey

Source: http://www.lessentiel.lu/news/grande_region/story/19744755

 

METZ - Un incident électrique dans un transformateur de Saint-Julien-lès-Metz a privé
d'électricité de nombreuses communes du sillon mosellan durant 45 minutes mardi soir.

C'est le site tout-metz.com qui révèle l'information: certains habitants de Moselle ont
été plongése dans le noir durant trois bons quarts d'heure. L'ensemble des installations
ont été privées d'électricité. Feux rouges, éclairages publics, plus rien ne fonctionnait.

L'UEM qui produit et distribue l'électricité à Metz a indiqué que la source du problème
venait d'un incident dans un transformateur à Saint-Julien-lès-Metz. Avec des
conséquences différentes selon les communes puisque par exemple celles autour de Metz ne
se sont aperçues de rien alors que celles d'Hagondange ou encore Amnéville ont du prendre
leur mal en patience.

lessentiel.lu

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