Monday, 17 January 2011 14:42		
			
	  	  
	  
  
    
  
  
	  
	
		
	
	
  Internet: pas si dangereux que cela pour les enfants?
	  	D'après une enquête menée dans 25 pays européens, seulement 12% des enfants de 9 à 16 ans déclarent avoir vécu une expérience perturbante ou désagréable à cause d'internet. Un média qu'ils utilisent de plus en plus tôt mais qui est moins conflictuel que la télévision au sein de la famille.
			Média ouvert, ultra-diversifié et sans limite ; média ambivalent qui est à la fois source de loisirs et outil indispensable des économies modernes, internet est adopté de plus en plus tôt par les enfants. Légitimement, les parents s’inquiètent et l’ensemble de la société s’émeut des dangers qui guettent les plus jeunes sur la Toile.  Cependant, d’après une étude européenne, peu d’enfants rapportent des expériences traumatisantes liées à leur usage du web.
De gros utilisateurs
Plus de 25.000 enfants âgés de 9 à 16 ans, ainsi que leurs parents, ont été interrogés à domicile dans 25 pays européens (1) au cours de l’année 2010, afin d’évaluer l’exposition des enfants internautes à différents risques : harcèlement en ligne, exposition à des images pornographiques ou à messages malsains, contact avec des personnes inconnues, etc..Première constatation : internet fait bien partie de la vie de ces enfants européens qui sont 93% à se connecter au moins une fois par semaine, 60% tous les jours ou presque. En France l’âge moyen de la première connexion est 9 ans, contre 7 ans au Danemark ou en Suède. 41% des enfants français ont un accès internet dans leur chambre (49% en moyenne en Europe), les autres utilisent un ordinateur placé dans une pièce commune. Au Danemark 74% des 9-16 ans ont internet dans leur chambre.«Dans les milieux aisés, où l’on a davantage observé une volonté de limiter ou de maîtriser l’usage de la télévision, l’accès à internet dans la chambre est globalement bien accepté», constate la sociologue Dominique Pasquier, du Laboratoire traitement et communication de l'information (LTCI) (CNRS/Télécom Paris Tech), qui a coordonné l’étude pour la France.
Moins de conflits
Dans la cellule familiale, internet a un statut différent d’autres médias, comme la télévision, les bandes dessinées ou le cinéma, qui ont souvent cristallisés de fortes oppositions parents–enfants. Autour de l’usage d’internet, c’est moins conflictuel. Les enfants parlent plus avec leurs parents de ce qu’ils expérimentent sur internet que dans d’autres domaines, constate la sociologue. Les enseignants jouent également un rôle important d’éducation et d’accompagnement.L’usage des logiciels bloquants et filtrants, d’utilisation difficile, est peu répandu. En revanche les parents sont globalement présents et proactifs, prodiguant des conseils, posant des limites, empêchant certains téléchargements, etc… 44% des enfants pensent que les actions parentales les limitent dans leur usage d’internet et 13% seulement souhaiteraient qu’ils interviennent moins.
Des tracas pour 12% des jeunes internautes
L’importance de ces échanges explique peut-être que 12% seulement des enfants interrogés (8% en France) ont déclaré avoir été «ennuyés ou tracassés» par une expérience vécue sur la Toile (2). Ce qui est choquant pour les adultes n’est pas forcément vécu comme un traumatisme par l’entant, souligne Dominique Pasquier. Ainsi, les garçons adolescents qui voient des images sexuelles ne le considèrent pas comme une cause de tracas… Un petit nombre des 9-16 ans (9%) a rencontré en chair et en os une personne connue sur internet. Dans 63% des cas il s’agit d’un enfant du même âge, dans 8% des cas d’un adulte. Parmi ceux qui ont fait cette expérience, seulement un sur huit l’a mal vécu.«Les enfants ont une bonne capacité à se défendre, à bloquer les interlocuteurs qui les dérangent, par exemple, et il est important de bien leur expliquer ces stratégies de protection», commente Dominique Pasquier. «Il ne faut pas non plus oublier que les enfants sont exposés à beaucoup plus d'images à caractère sexuel qu'auparavant, sur les kiosques ou par la télévision, les DVD...»Cependant une bonne partie de ces expériences perturbantes n’est pas connue des parents. Ce qui blesse le plus, ce sont les messages agressifs envoyés par d’autres. Des «embrouilles» plus fréquentes chez les filles, comme le montrent les enquêtes menées dans la ‘vraie vie’, souligne la sociologue. Les enfants sont de gros consommateurs des réseaux sociaux, montre l’enquête européenne. 59% des 9-16 ans ont un profil sur un réseau : 26% pour les 9-10 ans, 49% pour les 11-12 ans… Alors que sur Facebook et Myspace, par exemple, l’âge minimum requis est de 13 ans… «Il y a beaucoup de parents qui le savent mais qui ont accepté ou cédé pour que leur enfant ait un profil, comme leurs camarades…»
Danger pour les plus petits?
Les plus fragiles face à internet sont les plus jeunes, entre 6 et 9 ans. L’âge moyen du premier accès à internet diminue : il est de 7 à 8 ans en moyenne aujourd’hui en Europe, mais ceux qui ont 16 ans aujourd’hui n’ont commencé qu’à 11 ans… «Ça pose vraiment la question des dangers pour les plus petits, à partir de 6 ans, auprès desquels il est plus difficile d’enquêter, mais qui vont être de plus en plus exposés à internet» relève Dominique Pasquier.Les enquêteurs européens demandent le développement de systèmes de filtres et de contrôles d'internet plus performants: des moyens de protection ne remplaceront pas la médiation des adultes mais apparaissent d'autant plus nécessaires que l'accès à internet est largement présent dans les chambres des enfants -et le sera de plus en plus- et que les internautes sont de plus en plus jeunes.Cécile Dumas Sciences et Avenir.fr14/01/11 
(1) Enquête EU kids Online : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lituanie, Norvège, Pays Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque Roumanie, Slovénie, Suède, Turquie et Royaume Uni.
(2) La partie du questionnaire sur les risques était rempli par l’enfant, au moment de la visite de l’enquêteur, mais pas au cours d'un échange à voix haute comme pour les autres questions, afin d’éviter notamment le risque de sous-déclaration.Authors: 1265823.jpg	  
	  	  		
		
	  	  
		
	  
	  	  
	  
	  
	  
  
						
			
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