Peu avant 10h jeudi le cours s'établissait à 23,76 euros. D'abord brièvement suspendu à l'ouverture des cours, le titre SG avait commencé par un bond de 8,9% à 24,16 euros. La veille il avait terminé la séance sur un plongeon de -14,74%, alors que le CAC 40 baissait de 5,5%. La Bourse était agitée de bruits sur l'exposition de SG aux difficultés financières grecques et italiennes. Un peu plus tôt, sur RTL, le PDG de cette banque française a affirmé que ces enjeux étaient «minimaux» pour son groupe. «Nous faisons des profits solides, nous avons renforcé notre capital, il n'y a aucun problème sur la Société Générale».
Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale, se dit serein. (AFP)Selon les chiffres à fin 2010 collectés par le régulateur européen (EBA) pour les tests de résistance de juin, la Société générale était exposée à hauteur de 2,6 milliards d'euros sur la dette souveraine grecque et de 3,3 milliards d'euros sur celle de l'Italie.
De son côté, la Bourse de Francfort rebondissait jeudi comme toutes les places européennes. Vers 10h30, l'indice vedette Dax gagnait 2,59% à 5.759,01 points. Mercredi encore il avait chuté de plus de 5% sur des rumeurs de dégradation de la note française et de la faillite de la banque Société Générale, et il s'affiche encore en recul de près de 20% depuis le début du mois. À la même heure le MDax (valeurs moyennes) prenait 3,36% à 8.819,09 points. Le début de séance était marqué par quelques publications financières. Sur le Dax, K+S était la seule valeur dans le rouge, perdant 4,81% à 40,29 euros après avoir publié des résultats trimestriels pourtant solides et dévoilé pour la première fois des prévisions annuelles chiffrées, qui n'ont visiblement pas séduit le marché.
(L'essentiel Online/AFP)
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