Depuis 2005 et la sortie du RX 4, Lexus a pour spécialité la voiture hybride. Avec ce modèle rendu plus accessible (vendu à partir de 27 470 euros), la marque premium du groupe japonais Toyota attaque le marché des berlines compactes. La CT 200h, avec un total de 136 ch, s'inscrit parmi les très économes avec des émissions de CO2 contenues à 89 g/km et une consommation annoncée de 3,8 litres aux 100 kilomètres. Comme toutes les hybrides, la CT 200h n'est pas si facile à prendre en main.

Il faut s'habituer au silence de l'électrique et surtout apprendre à la conduire. La course de l'accélérateur est artificiellement bridée et il faut en effet vaincre une résistance aux deux tiers pour obtenir une réponse plus vigoureuse. En associant un groupe électrique puissant (60kW, soit 82 ch), en relais ou en combinaison, et un moteur essence thermique (99ch), la CT 200h fournit à peine 136 ch. Soit rien de plus qu'une Toyoya Auris. Les deux moteurs reliés par un engrenage épicycloïdal sont gérés par un répartiteur de puissance qui analyse la demande de puissance.

La batterie haute d'une capacité de 27kW est logée sous la banquette arrière. Un générateur de 42 kW la recharge lors des ralentissements. Le mode tout électrique EV procure une autonomie annoncée de 2 km. Sans aucune émission.

Organisation rationnelle des fonctions par genres, soin apporté à la présentation et à la finition, la «City» 200h est bien une Lexus. Un condensé de savoir-faire en 4,32 m!

Denis Berche

Les plus...

•La qualité générale
•L'insonorisation
•Le confort des sièges en cuir perforé
•Des matériaux plastiques contenant 30% de polyéthylène d'origine végétale

... et les moins

•Le volume du coffre réduit
•Le manque de reprise
•La boîte CVT bruyante
•Le freinage parfois pas assez efficace