D'après les données du FMI, cet émirat aux ressources abondantes en pétrole et en gaz est à la lutte avec la Norvège, un autre pays qui a fondé l'essentiel de sa richesse sur les hydrocarbures, et le Luxembourg, centre financier international, en termes de PIB par habitant. La CIA estime qu'il est également à peu près au niveau du Liechtenstein, qui n'est pas membre du FMI.

Au Qatar, «le PIB par habitant fait partie des plus élevés du monde», a rappelé le FMI dans un rapport annuel sur l'économie du pays. En 2010, d'après un graphique publié dans ce rapport, le Qatar n'était que troisième à ce classement. Mais à en croire les nouvelles projections du FMI, en accroissant de 20% la taille de son économie en 2011, il devrait dépasser la Norvège (2,5 à 3% de croissance prévue) et le Luxembourg (3,1%).

La Coupe du monde pas responsable

Son secteur des hydrocarbures, en particulier le gaz de pétrole liquéfié, devrait encore prospérer. Et le reste de l'économie croîtrait à un rythme de 9,5%, grâce à «une poursuite de la croissance du secteur manufacturier, un bond du BTP, et une activité soutenue dans les services financiers et administratifs, les transports et les communications», d'après le Fonds.

Dans ses précédentes prévisions économiques mondiales publiées en octobre, le FMI évaluait à 18,6% la croissance économique du Qatar en 2011.
Le FMI a estimé que l'organisation de la Coupe du monde de football, attribuée au pays en décembre, n'était pas pour grand-chose dans cette croissance. «Une bonne partie des dépenses dans les infrastructures liées à l'organisation de la Coupe du monde en 2022 avaient déjà été prévues, que la candidature du Qatar soit retenue ou non, et sont en cours», a-t-il indiqué.

(L'essentiel Online)