
Après le dernier-né, Abu Dhabi, Jean-Claude Knebeler n'a pas de naissance de bureau de promotion économique du Luxembourg à annoncer. «Mais, s'empresse de dire le directeur du commerce extérieur au ministère de l'Économie, en 2004 nous ne disposions que de quatre bureaux (New York, Tokyo, Séoul, San Francisco)…». Leur nombre est passé à dix (avec Delhi, Shanghai, Dubai, Tel-Aviv, Taipei et Abu Dhabi). C'est dire si le Grand-Duché croit en l'efficacité de ces délégations, ambassadrices économiques auprès des industriels et décideurs à travers le monde. «Ces structures sont petites, deux trois personnes. Dans la plupart des cas, la charge de directeur est assumée par une recrue locale.
Quatre bureaux disposent d'expatriés luxembourgeois issus soit des rangs du ministère de l'Économie, soit du corps diplomatique». Même si «l'époque n'est plus aux annonces de projet de 300 emplois», Jean-Claude Knebeler compte sur ses bureaux pour rapporter de nouveaux contrats. «Nous avons beaucoup de dossiers arrivant de San Francisco ou Shanghai», avoue-t-il du bout des lèvres afin de ne pas éveiller la concurrence. Et dans des secteurs aussi divers qu'ICT, sciences de la vie, industrie ou services.
Patrick Jacquemot
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