Des journalistes ont demandé à sa compagne, Véronique Roy, s'il était arrêté, mais elle s'est contenté de rire, sans faire de commentaires. A l'extérieur de l'hôtel, il a été hué par certaines personnes, et applaudi par d'autres.
Encadré sur la route par un convoi de véhicules de police, il a été conduit jusqu'à un tribunal de la capitale haïtienne, alors que plusieurs dizaines de ses partisans bloquaient des rues pour essayer d'empêcher une éventuelle incarcération de l'ancien dictateur.
«Aucune arrestation envisagée»
Véronique Roy a parlé à un journaliste d'Associated Press par téléphone alors qu'elle était à l'intérieur du tribunal. Interrogé sur une éventuelle arrestation de son compagnon, elle a affirmé: «Absolument pas». Elle a précisé qu'elle ignorait pourquoi les autorités avaient décidé de l'escorter jusqu'au tribunal et qu'elle ne pensait pas qu'ils y resteraient longtemps. «Nous sommes très détendus, nous buvons du café et de l'eau», a-t-elle dit à AP. «Ils disent qu'ils font des photos. Nous ne savons pas pourquoi.»
Un peu plus tôt dans la journée, des responsables de la justice haïtienne, parmi lesquels le procureur général d'Haïti, avaient rencontré en privé Jean-Claude Duvalier, 59 ans, à l'Hôtel Karibe, où il séjournait depuis son arrivée dans le pays, dimanche.
Plusieurs dizaines d'officiers de la police nationale haïtienne étaient postés à l'intérieur et autour de l'hôtel. Un véhicule de la police utilisé pour le transport de prisonniers était garé devant la porte principale de l'hôtel.
Retour surprise dimanche
En exil en France depuis sa chute en 1986, Jean-Claude Duvalier a fait un retour surprise dimanche en Haïti, 25 ans après avoir été renversé par la population d'un pays aujourd'hui confronté à une profonde crise politique, une épidémie de choléra et une reconstruction quasi-inexistante un an après le séisme de janvier 2010.
A Genève, un porte-parole du Haut commissariat aux droits de l'Homme (HCDH) de l'ONU a affirmé mardi que le retour surprise dans son pays de l'ancien dictateur haïtien pourrait permettre son inculpation pour des atrocités commises pendant ses 15 années passées au pouvoir.
En 1986, les Haïtiens avaient dansé dans la rue pour fêter la chute de Jean-Claude Duvalier, qui marquait la fin d'une ère de terreur et de répression ouverte en 1957 avec l'accession à la présidence de son père, François Duvalier, dit «Papa Doc». «Bébé Doc» lui avait succédé en 1971, à l'âge de 19 ans.
Des mouvements tels qu'Amnesty International et Human Rights Watch ont exhorté les autorités haïtiennes à juger M. Duvalier pour les crimes commis par sa police secrète (les «Tontons Macoutes»), qui torturait et tuait les opposants politiques.
«Le pays où les crimes ont été commis est un endroit où il est beaucoup plus facile d'engager des poursuites», a déclaré à l'Associated Press Rupert Colville, porte-parole du HCDH.
(L'essentiel Online/AFP)
Authors: L'essentiel
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