Je ne suis pas expert en RH ni en finance, mais j’imagine que des têtes sont tombées à la News Corp. l’entreprise qui gère Fox News et The Wall Street Journal notamment. Dans le genre investissement peu rentable, acheter un site Internet 580 millions de dollars en 2005 pour le revendre après 6 ans de travail 35 millions… sortons nos calculettes : 545 millions de pertes !
Bon c’est pas bien de rire et puis j’imagine que personne n’est à l’abris d’une mauvaise décision, mais tout de même j’imagine qu’il y a des gens qui se souviennent d’avoir été dans un meeting stratégique autour d’une grande table dans un immeuble huppé d’une grande ville américaine. Je vois bien la scène, après des heures de discussions acharnées, de statistiques prévisionnelles basées sur les tout derniers modèles de l’économie numérique high-tech et tout le tralala, ces investisseurs de talent arrivent à la conclusion suivante :
MySpace va être rentable, investissons 580 millions de dollars dans ce réseaux social dont Microsoft ne veut plus.
Tout le monde se sert la main et on fête le deal avec un magnum de Champagne ! Le genre de souvenir qui doit hanter quand on connait la suite… En tout état de cause, le bébé est maintenant la propriété de l’heureuse compagnie Specific Media qui va tenter de ranimer la bête en mettant l’accent sur la musique.
Justin Timberlake prend part dans l’aventure MySpace
Dans le communiqué officiel de rachat, Specific Media met l’accent sur le fait que la renaissance du site se fera par la musique ou ne se fera pas, et le principal ambassadeur de cette résurrection sera Justin Timberlake qui a investit personnellement dans cette opération et sera impliqué dans tout le processus.
« Il y a un besoin pour un endroit où les fans peuvent aller pour interagir avec leurs artistes favoris, écouter de la musique, regarder des vidéos, partager et découvrir de nouvelles choses sympa. MySpace a le potentiel pour être cet endroit »
d’après Justin Timberlake qui ajoute :
« L’art est inspiré par les gens et vice versa, donc il y a une composante sociale naturelle dans les divertissements. Je suis ravi d’aider à revitaliser MySpace en utilisant sa plateforme sociale pour réunir les fans et les artistes en une communauté. »
Il est vrai que le service de musique du site et notamment les pages dédié aux groupes est une des rares fonctionnalités qui attiraient encore un certain publique sur le site, bonne chance donc, la route risque d’être longue !