Les faits s'étaient déroulés au début du mois de novembre 2008. L'enfant était né le 15 octobre de la même année. Il avait été laissé à la garde de son père. D'autres membres de la famille avaient constaté que l'enfant vomissait par le nez et la bouche et présentait des symptômes inquiétants. L'hospitalisation a démontré qu'il souffrait des symptômes du «shaking-baby», le bébé secoué, et de traces de coups sur le corps.
Selon les médecins, ces symptômes démontraient que l'enfant avait été violemment secoué. Il souffrait notamment d'une hémorragie cérébrale et d'une hémorragie dans l'œil. Les médecins sont parvenus à sauver la vie de cet enfant mais il en a conservé des séquelles graves et définitives, dont des troubles de caractère, un retard mental et une infirmité motrice sévère.
L'accusé, qui niait les faits, avait tenté de rejeter la faute sur la grand-mère de l’enfant. Mais, sur base des rapports des médecins, le tribunal a écarté cette hypothèse. Le prévenu a été condamné à une peine ferme de 3 ans de prison pour maltraitance.
L'essentiel Online/ATS
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