
La proposition est contenue dans un amendement à un rapport présenté par l'élue socialiste grecque Anni Podimata, rapport qui a été approuvé par 529 voix contre 127 et 19 abstentions. La prise de position de la chancelière allemande Angela Merkel mardi a permis d'enlever le vote, loin d'être acquis en raison des positions des élus conservateurs français et des réserves de la Commission européenne. L'amendement, qui a lui obtenu 360 voix contre 299, demande à l'Union européenne d'encourager l'instauration d'une taxe sur les transactions financières à l'échelle mondiale.
Une taxe sur les émissions de CO2 Son rapport demande également l'introduction d'une taxe sur les émissions de CO2 pour intégrer le principe du pollueur-payeur et d'étudier la faisabilité d'eurobligations. L'adoption du rapport de Mme Podimata permet de relancer le débat sur les nouvelles ressources financières de l'UE, alors que la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande ont obtenu un gel du budget de l'UE jusqu'en 2020. Ces cinq pays représentent 50% des contributions au budget de l'UE.«À défaut, précise le texte, l'Union européenne devrait dans un premier temps appliquer une taxe sur les transactions financières à l'échelle européenne». Mme Merkel a souhaité mardi que les ministres des Finances de la zone euro étudient la création d'une taxe sur les transactions financières lors de leur prochaine réunion le 11 mars.
«Il s'agit d'une question de justice sociale»
«Nous souhaitons que cette taxe sur les transactions financières soit acceptée par tous les membres de l'Eurogroupe», a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse avec son homologue autrichien Werner Faymann. «Il s'agit d'une question de justice sociale», a estimé M. Faymann.
Le même argument a été développé par Mme Podimata. «Le secteur financier est sous-taxé et cette situation est injuste», a-t-elle plaidé. L'Allemagne comme l'Autriche défendent depuis un moment le projet d'une telle taxe, mais d'autres pays européens craignent qu'elle ne provoque une fuite des capitaux si elle n'est adoptée qu'au niveau de la seule zone euro. «On ne peut pas se lancer dans une décision sans avoir mené une étude permettant de savoir si la compétitivité des places financières de l'UE ne risque pas d'être altérée», avait ainsi déclaré avant le vote l'eurodéputé conservateur français Jean-Paul Gauzes. «Il faut attendre les résultats d'une étude d'impact», avait également plaidé le commissaire européen chargé de la fiscalité, Algirdas Semeta.
Mme Podimata suggère un taux de taxation situé entre 0,01% et 0,05%, ce qui permettrait de générer une recette dans l'UE de 200 milliards d'euros par an et de freiner la spéculation. «Avec un taux aussi minime, cela ne va pas affaiblir la compétitivité du marché financier européen», a-t-elle assuré.
(L'essentiel Online/AFP)
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