Départ ce matin pour Las Vegas (via un petit crochet par Los Angeles pour le week-end) où je me rends au Consumer Electronic Show 2012, la grande messe high-tech annuelle qui ouvre le bal des festivités et donne le tempo de l’innovation dans l’électronique grand public pour les douze mois à venir, et qui ouvre officiellement ses portes au public du 10 au 13 janvier.

Une année de transition ?

Au programme de cette édition – qui ressemble un peu à une année de transition – pas de nouveautés fracassantes, mais probablement une confirmation des tendances amorcées depuis les deux précédentes, à savoir, encore et toujours, la TV3D et connectée (à internet), probablement encore une flopée de nouvelles tablettes, dont les trois quart feront pschitt comme en 2011 et n’atteindront même pas les étals des vendeurs (en tout cas chez nous), ou se ramasseront joyeusement en termes de ventes. Rappelons à ce sujet que lors du CES 2011 furent présentées plus de quatre-vingt nouvelles tablettes Android qui selon les observateurs, y compris ici dans les commentaires, devaient signer l’arrêt de mort de l’iPad avant la fin de l’année. On a vu le résultat : celles qui sont effectivement arrivées sur le marché se comptent sur les doigts d’une main de Jango Reinhardt et aucune n’a atteint le dixième des ventes de l’iPad 2. Espérons donc que cette année soir enfin le vrai démarrage de la concurrence, avec peut-être des modèles moins chers au format 7 pouces qui suivraient la voie tracée pour le moment avec succès par le Kindle Fire d’Amazon…

Du côté de la télé, l’innovation est à attendre du côté matériel avec notamment LG qui fait le buzz depuis plusieurs semaines avec son écran OLED ultra-fin de 55 pouces (140 cm de diagonale) mais également de la part de Google qui (re)lancera sa Google TV dotée d’une nouvelle interface en partenariat avec plusieurs constructeurs.

Les ultrabooks en ordre de bataille

Parmi les autres nouveautés marquantes le CES 2012 sera certainement celui des ultrabooks, ces ordinateurs portables ultra-fins, légers et dotés de SSD qui permettent un démarrage en quelques secondes, comme le Zenbook dAsus. Pour faire simple, après les années netbook, dont on finit par percevoir les limites notamment en termes d’ergonomie et de confort d’utilisation, on remonte en gamme avec des ordinateurs qui ne seront pas plus lourds ni encombrants (et même beaucoup plus fins) mais qui offrent un dalle bien plus grande pour pouvoir travailler en mobilité sans se sentir à l’étroit. Est-il utile de rappeler que le concept de l’ultrabook, né dans les derniers mois, vise directement le créneau Mac Book Air (même look, même taille, même poids), mais sous Windows 7 ?

Il y aura bien sûr d’autres nouveautés et présentations par centaines, qu’il serait bien sûr impossible de mentionner toutes. Nokia va par exemple tenir une conférence de presse lundi après-midi où le constructeur finlandais pourrait présenter une nouvelle gamme de Windows Phones pour le marché américain, et aussi une sorte de petite tablette mystère dont on ne sait rien de plus, à moins que ce soit un fake complet.

Pour la petite histoire, sachez également que Microsoft, partenaire historique qui assure toujours la grande keynote d’ouverture du salon en la personne de Steve Ballmer, et qui occupe l’un des plus gros stands du CES depuis de nombreuses années, a annoncé que ce serait sa dernière édition en temps que participant, car « l’évènement ne cadre plus avec son propre calendrier ». Certains y voient déjà la mort prochaine du CES, qui avait pourtant plutôt bien survécu à l’absence d’Apple…

Comme pour les éditions précédentes, je ferai le tour des nouveautés pour vous au cours de mes trois jours de présence sur le salon, en espérant dénicher quelques trucs rigolos et moins connus comme on en croise chaque année au CES sur les stands planqués de développeurs un peu barrés.

A propos de l'auteur : Eric

Je suis blogueur, éditeur de contenus numériques et je conseille et accompagne quelques entreprises dans leur développement sur internet. Voir tous les articles de Eric