Même si elle n'est pas la plus connue des marques japonaises, Isuzu a su se faire un nom, notamment dans le monde des rallyes-raids. Spécialiste du pick-up depuis 1972, date de sortie de son tout premier modèle, Isuzu n'a cessé de l'améliorer. C'est maintenant la cinquième génération du D-Max. Il est disponible avec deux motorisations diesels. Soit un 2.5 l de 136 ch et un 3.0 l de 163 ch avec 9 modèles, 2 finitions d'intérieur ainsi que 8 couleurs possibles pour la carrosserie. De plus, les deux motorisations sont disponibles en simple ou double cabine avec des places arrière bien confortables.

Principal concurrent des pick-up Toyota Hilux et Nissan Navara, le D-Max a tout d'un colosse à la force tranquille. Il a reçu une prise d'air sur le capot pour améliorer le rendement du 3.0 l et il a pris un peu d'embonpoint. Mais il a su conserver un esprit très pick-up. À l'intérieur, le luxe n'est pas de mise, mais on a l'essentiel. Encore mieux motorisé, avec son nouveau bloc 3.0 l turbo diesel fournissant un couple de 333 Nm dès 1600 tr/min, il monte agréablement dans les tours, servi par une boîte automatique à quatre rapports.

Côté freinage, c'est efficace avec des disques ventilés à l'avant ainsi que des tambours à l'arrière. Sur la route, le 4x2/4x4 en impose, même si son comportement routier change en fonction de son chargement. Avec ses suspensions arrière à lames, celui-ci peut être supérieur à 1tonne alors que le D-Max est capable d'encaisser les 3 tonnes de traction à l'attelage. Utilitaire avant tout, sa consommation avoisine les 9litres aux 100km en cycle mixte. Avec 237g/km de rejet de CO2, il pollue moins que ses concurrents, malgré une même puissance moteur. Mais la vraie différence, c'est que l'Isuzu D-Max est plutôt bon marché pour un tel colosse.

Denis Berche