En 2008, il s'adjuge la pole puis la victoire les plus précoces de l'histoire de la F1 au GP d'Italie.
Rien de surprenant, donc, à ce qu'il ait été sacré dimanche le plus jeune champion du monde de l'histoire, à l'âge de 23 ans, 4 mois et 11 jours, soit 167 jours de moins que Lewis Hamilton, précédent détenteur de ce record. "Les records sont faits pour être battus. J'avais en tout cas un bon point de référence. Mais ce n'est pas le principal", a-t-il commenté. 
Sa saison
Vettel est l'homme-clé du Championnat. Il aurait dû être sacré il y a longtemps déjà. Ses 10 poles en 19 courses ne laissent aucun doute quant à sa main-mise sur la saison. Mais l'Allemand a connu des heures troubles, qui ont relancé le Championnat, dominé avant lui par cinq autre pilotes. Sa mécanique l'a lâché à Bahreïn, en Australie et en Corée du Sud, alors qu'il menait ces courses, ce qui lui a coûté 63 points (il a réussi à terminer 4e à Sakhir). Et il s'est accidenté par sa propre faute en Turquie et en Belgique.
«Peut-être qu'à la mi-saison, j'ai un peu décroché. Après l'incident avec Jenson (Button) à Spa, j'ai eu mauvaise presse. Ce n'était pas simple à ce moment, avec beaucoup de personnes qui parlaient mal de nous, qui essayaient de nous faire mal», s'est-il souvenu. Puis Vettel a réalisé une fin de Championnat exceptionnelle, qui l'a mené au titre.
Sa voiture
Red Bull disposait de la meilleure monoplace du plateau. Plus rapide, plus adhérente, la voiture austro-britannique avait l'avantage sur ses concurrentes sur la quasi-totalité des circuits, à l'exception peut-être de Monza, une piste pas assez sinueuse pour elle. Outre les 10 poles de Vettel, son coéquipier Mark Webber en a signé 5. Soit 15 sur 19. Presque un record. Mais l'Allemand a dû subir la rivalité féroce de son coéquipier, qui l'a devancé au classement pendant presque tout le Championnat.
Malgré tout, Red Bull, dont Vettel est le pilote maison, issu de ses filières, a toujours soutenu l'Allemand. A la surprise d'une partie du paddock. Parfois contre toute logique. Provoquant en tous cas le ressentiment de l'Australien.
«Les années où nous terminons avec 14 poles positions, nous sommes sacrés bien avant la fin de saison», ironisait jeudi soir un cadre de la Scuderia. Red Bull aurait pu choisir plus tôt de pousser Vettel.
Son panache
Vettel avait tout à perdre à Abou Dhabi. A commencer par son prestige, lui qui était appelé à terminer le Championnat derrière Webber. Mais l'Allemand, combatif en diable, est allé chercher la victoire sur le circuit de Yas Marina, une obligation pour pouvoir continuer d'espérer. Et la "justice", selon ses dires, qui voulait que les autres faillissent à leur tour quand lui avait accumulé tant d'échecs cette saison, a prévalu. Ferrari s'est trompé de stratégie. L'Australien s'est écroulé. Et lui l'a emporté. Aussi simple que ça.
(L'essentiel Online)
Authors: L'essentiel
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