Des mutants à peine sortis de l'enfance, et un casting entièrement nouveau. Remontant le temps, ce volet de la saga X-Men se situe dans les années 60, au moment de l'épisode des missiles de Cuba, lorsque le monde a frôlé l'anéantissement nucléaire. Outre l'intérêt d'un scénario qui explore et s'amuse avec l'histoire récente, le film donne à voir l'image de jeunes gens presque comme les autres, qui se questionnent sur leur apparence et apprennent à s'accepter en tant qu'êtres différents.

Ainsi, l'on découvre un Charles Xavier (Professeur X/James McAvoy) poupin et chevelu, et qui utilise son pouvoir (la télépathie) essentiellement pour séduire les jeunes filles. Face à lui, son ami d'alors, le torturé et ténébreux Erik Lehnsherr (Michael Fassbender) qui, avant de se métamorphoser en Magnéto, est un chasseur de nazis impitoyable, classieux et distingué, à l'instar d'un Sean Connery dans un Bond des 60's. C'est véritablement le personnage phare de cet épisode. Cet opus a l'avantage de ne pas tomber dans le travers du tout action, car le réalisateur n'abuse pas des images de synthèses et des effets spéciaux.