"Même si la nationalité ne fait pas partie des critères pour succéder à Dominique Strauss-Kahn, le président Barroso a exprimé clairement sa position, il est naturel que les Etats membres de l'Union européenne se mettent d'accord sur un candidat fort et compétent qui puisse rallier du soutien sur son nom", a jugé la porte-parole. Elle a justifié le choix d'un Européen à la tête de l'institution par le fait que "l'UE est le premier contributeur du Fonds". "C'est un choix naturel", a-t-elle insisté tout en soulignant que "la compétence doit prévaloir sur la nationalité".
Elle a refusé de se prononcer sur le nom de la personnalité européenne qui pourrait succéder à M. Strauss-Kahn alors que le nom de l'actuelle ministre française des Finances, Christine Lagarde circule avec insistance. "Je ne vais pas me prononcer sur des noms", a-t-elle affirmé. "On s'efforcera de trouver un bon candidat européen pour succéder à M. Strauss-Kahn", s'est-elle contentée de dire. "On peut trouver des candidats forts à l'intérieur de l'UE", a-t-elle indiqué.
Le poste de directeur général de l'UE est traditionnellement occupé par un Européen mais les pays émergents ont eux aussi des vues sur ce poste. Dans une lettre adressée au FMI, M. Strauss-Kahn a démissionné de son poste et clame son innocence des faits d'agression sexuelle dont il est accusé, envers une femme de chambre de l'hôtel où il séjournait à New York. Le mandat de M. Strauss-Kahn courait jusqu'en 2012.
(L'essentiel Online/AFP)
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