En première instance l’ancien directeur du centre des secours de Saarburg, âgé de 50 ans, avait été condamné en 2008 à deux années de prison avec sursis. L’accusé se défend d’avoir brouillé les ondes radios des hélicoptères de la Luxembourg Air Rescue en mission en Rhénanie-Palatinat, pendant que le parquet de Trèves juge que la première condamnation n’a pas été assez sévère. Le procès en appel entrera dans sa phase décisive à partir de mardi. Les plaidoyers sont attendus pour la fin du mois d’avril, le verdict a été programmé pour le 3 mai.

Vengeance pour avoir été renvoyé?

Les jurés du procès en appel devront démêler le vrai du faux de cet imbroglio urgentiste germano-luxembourgeois. L’ancien directeur du centre des secours de Saarburg aurait brouillé les ondes radios des hélicoptères de la LAR en mission d’urgence au Rhénanie-Palatinat pour se venger affirme le parquet de Trèves. En effet l’homme employé par la LAR jusqu’en 1998 avait été limogé sans ménagement après avoir rayé la voiture d’un collègue qu’il ne supportait plus et pour avoir déjà à l’époque voulu empêcher des sauvetages d’urgence de la LAR en Rhénanie-Palatinat.

Circonstances aggravantes

Lors d’une perquisition au domicile de l’accusé, les autorités allemandes avaient découverts des armes blanches illégales. En première instance l’accusé avait été condamné pour coups et blessures. Cinq cas de brouillages sont en causes, dans quatre cas ceux-ci n’ont eu aucun effet sur le sauvetage, mais pour la cinquième mission le médecin urgentiste avait fini par arriver en retard, l’hélicoptère de la LAR n’ayant pu atterrir sur la zone d'intervention dans le délai prévu causant, comme l’affirme le parquet de Trèves, des souffrances inutiles et prolongées à la personne qui devait être secourue.

L’essentiel Online