Marre de faire la planche dans l'eau? L'essentiel Online vous propose de transposer la pratique en milieu terrestre. C'est l'une des dernières tendances sur les sites de réseaux sociaux et ça s'appelle le «planking» (faire la planche).
Pourquoi pas vous? Prenez-vous en photo en train de faire la planche dans des situations incongrues et nous les publierons sur notre site. Vous pouvez les envoyer à l'adresse Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ou Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. . Ne vous mettez surtout pas en danger. La sécurité est à privilégier Le «planking» c'est fun mais attention! La pratique a ainsi déjà déclenché les foudres de la police australienne, qui, le 11 mai dernier, a arrêté un jeune homme pour s'être étendu sur une voiture des forces de l'ordre. Il faut dire que certains confondent insolite et dangerosité. Car cette arrestation n'est pas le seul incident à recenser à ce jour. Le 15 mai dernier, la pratique a fait une première victime à Brisbane, en Australie. Un jeune homme de 20 ans, Acton Beale, est tombé du 17e étage de son immeuble après avoir été trop audacieux sur son propre balcon. Plus récemment, toujours en Australie, deux salariés d'une société de pétrochimie ont été licenciés après avoir pris des photos d'eux en train de faire la planche sur des cheminées d'usine.Le but: se coucher sur le ventre, les bras le long du corps, dans des situations insolites, se faire prendre en photo et poster les clichés en ligne.
En Australie, la page Facebook du «planking» compte près de 210 000 fans et héberge des centaines de photos de personnes allongées sur des escalators, des bouches à incendie et autres endroits insolites. La Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis sont également fans.
Le «planking» doit être sûr
Matt Fernandez vit à Melbourne, en Australie, il dit avoir créé le «planking» il y a sept ans mais il n'imaginait pas que cela prenne une telle ampleur. Aujourd'hui âgé de 24 ans, il met en garde contre les dangers de ce phénomène. «Le but principal n'était pas de se mettre sur des voitures de police ou des voies ferrées», dit Fernandez. «Je suis vraiment impressionné de voir comme il a changé. Mais je demande à tous de le rendre sûr.»
Les adeptes essayent d'aller toujours plus loin que le voisin en faisant la planche dans des situations périlleuses (voir encadré) qui peuvent les mettre en danger. Mais un minimum de jugeote peut aider à faire la distinction entre l'insolite et la bêtise. Et si le Luxembourg s'y mettait? À vous de jouer!
(FR/L'essentiel Online)
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