
Interrogée jeudi en marge d'une visite au Centre national du rugby (CNR) de Marcoussis sur les retours éventuels en sélection des deux joueurs, Chantal Jouanno a rappelé s'être "déjà exprimée sur le sujet. Après, c'est le choix de Laurent Blanc." "Je maintiens (mes propos), rien n'a changé en réalité. Il n'y a pas eu d'excuse, de mea culpa, ils n'avaient d'ailleurs pas à l'époque renoncé à leurs primes. Maintenant, le rôle du ministre n'étant pas de sélectionner l'équipe de France mais de défendre les valeurs de l'équipe de France et du sport en général, je le regretterai", a-t-elle ajouté.
"Ces grands champions sont intéressants parce qu'ils vont amener des gens vers la pratique du sport et parce qu'ils vont transmettre des valeurs à nos enfants. C'est en ça que me taire quand des joueurs transmettent des contre-valeurs, ce serait une erreur", a-t-elle expliqué. La ministre avait affirmé le 29 janvier ne "pas comprendre qu'on laisse entendre que les meneurs de la fronde en Afrique du Sud (au Mondial-2010) puissent être réintégrés".
"Indépendamment de leurs qualités, qu'ils reviennent serait inadmissible. On ne peut pas faire honte à la France et prétendre ensuite rejouer en équipe de France", avait-elle expliqué. Laurent Blanc doit annoncer la liste des joueurs pour les rencontres contre le Luxembourg et la Croatie (25 et 29 mars) jeudi à 14h00.
(L'essentiel Online/AFP)
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