J’ai toujours été convaincu que – sauf quelques cas particuliers – pour qu’un service ou un produit rencontre un véritable succès populaire ou « grand public », il devait d’abord séduire les femmes. Ce n’est peut-être pas une condition suffisante, mais c’est une condition nécessaire.
Concernant le web, l’une des meilleures démonstrations est apportée par Facebook, où, selon diverses statistiques, les femmes représentent un peu plus de la moitié des utilisateurs (environ 55%), et sont probablement les membres qui y passent le plus de temps.
Un autre exemple de succès massif auprès de la gent féminine : l’iPhone avec lequel Apple a su faire sortir les smartphones du ghetto pour geeks et le faire adopter par le grand public.
A part son moteur de recherche – incontournable -, Gmail, YouTube, et dans une moindre mesure, Picasa, les services Google sont loin d’avoir séduit un très large public, et restent majoritairement cantonnés à des usages spécifiques. Google, malgré sa notoriété, demeure par essence une société de geeks pour des geeks. C’est même dans son ADN, et cela pourrait être l’un des principaux écueils à son développement dans les années à venir.
Ce que viendrait corroborer deux statistiques publiées par des sites spécialisés dans l’analyse des flux et des comportements sur Google+, le réseau social de Google : selon SocialStatistics, les hommes représenteraient 86.8% du total des membres enregistrés sur Google+, alors que d’après FindPeopleOnPlus, ce pourcentage serait de 73.7%. Si l’on fait une moyenne des deux, on en déduit donc que plus de 3 membres sur 4 du réseau sont masculins.
Une statistique qui n’étonnera probablement pas les utilisateurs. Et c’est aussi ce qui fait dire à certains que Google+ pourrait ne pas rencontrer le succès escompté, voire échouer à terme, malgré une croissance rapide dans les premières semaines (en trompe-l’oeil ?) : au-delà de la contrainte de rebâtir de zéro tout son graphe social, le service risque d’être perçu – peut-être à tort – comme un repère de geeks/nerds ou d’experts de certaines catégories professionnelles (web, veille, médias, marketing…) qui, à l’instar de Twitter, pourraient repousser le grand public.
Après tout, si Facebook est si populaire, notamment auprès des femmes, c’est peut-être aussi parce-que son créateur a inventé ce service pour elles (ou en pensant à elles). Alors que les fondateurs de Google avaient des visées tout autres, plus « scientifiques » ou organisationnelles. Plus pragmatiques, en quelque sorte. Un algorithme de recherche fait probablement moins rêver qu’un bout de code pour trouver l’élue de son coeur.
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