
«J'ai foiré», a dit M. Schmidt, qui intervenait à l'ouverture de la conférence sur les hautes technologies D9, organisée par le site internet d'informations All Things Digital à Rancho Palos Verdes, en Californie, aux Etats-Unis.
Le nouveau «Google Phone» en testLes boulettes de Google Street ViewC'est ainsi que le président exécutif et ex-PDG de Google Eric Schmidt a fait un mea culpa mardi soir, affirmant que c'était à cause de lui que le groupe internet avait négligé le tournant du réseau social il y a 4 ans. Cet échec a ainsi permis à Facebook d'être leader incontesté de la catégorie.
Evoquant l'évolution de l'internet «social» ou en réseau, symbolisée par Facebook, M. Schmidt a déclaré: «il y a trois ans, j'écrivais des mémos, qui parlaient en général de cela, mais je n'ai rien fait de ces mémos. De toute évidence je savais que je devais faire quelque chose, et je ne l'ai pas fait», a ajouté M. Schmidt. «Je crois que j'étais occupé», a-t-il avancé en guise d'excuses, tout en répétant que la responsabilité lui incombait.
Le «gang des quatre»
Cet aveu d'échec personnel est d'autant plus frappant que M. Schmidt a cité Facebook parmi le «gang des quatre» qui d'après lui dominent aujourd'hui les nouvelles technologies, avec le distributeur Amazon, le fabricant Apple - et Google. Un quarteron dont la valeur dépasse les 500 milliards de dollars, a-t-il souligné.
«Dans notre secteur nous n'avons jamais eu quatre entreprises en croissance à l'échelle de ces quatre là au total, je veux parler de croissance en clientèle, en flux de trésorerie, en pénétration, en partenariats, en outils de développeurs etc», a ajouté M. Schmidt.
Il a attribué cette puissance à deux atouts principaux: «ce sont des marques grand public qui apportent quelque chose d'unique», que ce soit le plus grand magasin du monde, la source de savoir la plus complète, la fabrication de «superbes produits», ou «dans le cas de Facebook,tous les amis qu'on a jamais eus y compris ceux dont on se souvient mal».
Ce «gang» pourrait selon lui s'ouvrir à deux autres marques, PayPal et Twitter, mais pas aux anciens leaders du secteur, IBM et Microsoft: «dans l'esprit des consommateurs Microsoft ne mène pas les évolutions grand public», a-t-il estimé.
Enfin M. Schmidt a qualifié les relations de Google avec ses homologues du «gang des 4» de concurrence, teintée de partenariat. Il a révélé qu'il avait «essayé très fortement» de conclure un partenariat avec Facebook, mais «Microsoft était capable d'offrir des conditions que nous ne pouvions pas proposer». Microsoft avait acquis en 2007 pour 240 millions de dollars une part de 1,6% dans Facebook, et depuis les deux groupes ont noué plusieurs partenariats opérationnels.
L'essentiel Online / (AFP)
Authors:
 Le principe Noemi concept
		    			Le principe Noemi concept			   
			 Astuces informatiques
		    			Astuces informatiques			   
			 Webbuzz & Tech info
		    			Webbuzz & Tech info			   
			 Noemi météo
		    			Noemi météo			   
			 Notions de Météo
		    			Notions de Météo			   
			 Animation satellite
		    			Animation satellite			   
			 Mesure du taux radiation
		    			Mesure du taux radiation			   
			 NC Communication & Design
		    			NC Communication & Design			   
			 News Département Com
		    			News Département Com			   
			 Portfolio
		    			Portfolio			   
			 NC Print et Event
		    			NC Print et Event			   
			 NC Video
		    			NC Video			   
			 Le département Edition
		    			Le département Edition			   
			 Les coups de coeur de Noemi
		    			Les coups de coeur de Noemi			   
			 News Grande Région
		    			News Grande Région			   
			 News Finance France
		    			News Finance France			   
			 Glance.lu
		    			Glance.lu			   
			



 
	       
	       
	       
	       
	       
	       
	       
	       
	       
	      




