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"Nous continuerons d'utiliser l'énergie nucléaire", a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse, ajoutant que cet usage devait s'accompagner de mesures de sécurité renforcées. "Tout d'abord, une révision exhaustive (de l'utilisation de l'énergie nucléaire) est nécessaire. Tout doit partir de là", a ajouté le chef du gouvernement.
Le Japon avant et après le séisme Zone interdite autour de FukushimaLes effets des radiations sur la santé La situation particulière du Japon Situé au confluent de quatre plaques tectoniques, le Japon subit plus de 20% des secousses les plus violentes recensées sur Terre. Le 11 mars, un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant ont dévasté le nord-est de l'archipel et fait plus de 25 000 morts et disparus, drame le plus meurtrier depuis le tremblement de terre de Kobe (centre-ouest) qui a tué quelque 6 400 personnes en 1995.L'archipel comptait une cinquantaine de réacteurs nucléaires opérationnels avant le désastre du 11 mars. L'énergie atomique fournit un peu moins de 30% de l'électricité consommée dans le pays.
Les réacteurs arrêtés pour révision pourront recommencer à fonctionner dès qu'ils seront déclarés sûrs, a-t-il précisé. "Je pense que nous permettrons à ceux équipés de mesures de sécurité d'urgence de reprendre leurs opérations", a-t-il dit.
La question d'un éventuel abandon de l'énergie nucléaire n'est pas aujourd'hui ouvertement débattue sur la scène politique japonaise.
M. Kan a cependant précisé que le Japon devait désormais revoir les fondements de sa politique énergétique à long terme.
À noter que mercredi, quatre employés de Tepco ont pénétré dans le bâtiment du réacteur numéro 2 de la centrale japonaise de Fukushima. Ils avaient pour mission de mesurer les taux de radioactivité et d'évaluer les dégâts. Selon l'opérateur de la centrale, ils sont restés 14 minutes au sein du bâtiment. Cette nouvelle incursion humaine à l'intérieur de la centrale endommagée par le tsunami intervient deux semaines après la première intervention humaine dans la centrale.
(L'essentiel Online/AFP)
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