
Selon un bilan officiel, 846 personnes ont été tuées et plusieurs milliers blessées pendant la contestation populaire qui a abouti à la démission de M. Moubarak le 11 février et au transfert de ses pouvoirs à l'armée. Habib el-Adli et six de ses collaborateurs doivent répondre de la mort de ces manifestants ainsi que de l'insécurité qui a suivi le retrait de la police des rues d'Égypte après "le vendredi de la colère" le 28 janvier, selon la Mena.
Soulèvement populaire en ÉgypteLe tribunal a été placé sous haute protection policière et militaire, avec un long cordon policier et des camions de la police anti-émeutes ainsi que des chars de l'armée devant le bâtiment. Une cinquantaine de personnes, dont des membres des familles des victimes, manifestaient devant le tribunal aux cris de "Adli, peine de mort, ce chien doit être immédiatement exécuté". Habib el-Adli, évincé du gouvernement fin janvier, avait été arrêté le 17 février. Il fait déjà l'objet d'un autre procès en cours pour des accusations de malversations financières pour lesquelles il a plaidé non coupable.
Moubarak devrait lui aussi être jugé
L'ancien ministre de l'Intérieur est honni par une grande partie de la population égyptienne. Son départ avait été réclamé avec insistance par les manifestants dès le début de la révolte contre le régime le 25 janvier. La chute de M. Adli s'inscrit dans un contexte de crise profonde de la police, qu'il a commandée avant d'être remplacé sous la pression de la rue dans les derniers jours au pouvoir de l'ancien raïs. La police est accusée d'être responsable d'une large partie de la répression et de s'être retirée des rues pendant plusieurs jours au plus fort de la crise pour laisser s'installer l'insécurité.
Plusieurs autres anciens ministres et hommes d'affaires font l'objet de poursuites pour corruption ou détournement de fonds. M. Moubarak lui-même est en détention provisoire dans le cadre de l'enquête sur la violente répression. Il se trouve à l'hôpital international de Charm el-Cheikh après un accident cardiaque pendant un interrogatoire. Le Parquet général a ordonné dimanche son transfert prochain dans un hôpital militaire en attendant que l'hôpital de la prison de Tora au Caire, soit suffisamment équipé pour le recevoir.
Ses deux fils, Alaa et Gamal, ont été placés en détention provisoire à Tora dans le cadre de la même enquête. Ils font l'objet d'une autre enquête pour corruption. Ils sont en particulier accusés d'avoir obligé des hommes d'affaires à les faire entrer comme associés dans des partenariats locaux avec des compagnies étrangères. Avant le soulèvement, Gamal, très proche des milieux d'affaires et cadre dirigeant du parti au pouvoir, était considéré comme le successeur probable de son père. Son frère aîné Alaa a fait carrière dans les affaires.
(L'essentiel Online/AFP)
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