
Sur les 76 administrateurs siégeant dans les sociétés luxembourgeoises cotées en Bourse, on ne dénombre que… deux femmes. Édifiant. C'est pourtant la réalité d'un univers, celui des fonctions dirigeantes, encore cadenassé par les hommes.
Au Luxembourg, à l'inverse de la Norvège (depuis 2003), de l'Espagne (depuis 2008), ou encore de la France qui vient de légiférer en ce sens, il n'existe pas de quotas imposant un certain pourcentage de femmes au sein des conseils d'administration. C'est là que la Female Board Pool prend tout son sens. Elle se présente comme une bourse de contacts.
Avec un objectif bien défini: «Permettre aux entreprises de recourir à un réservoir de femmes à haut niveau professionnel, notamment pour des postes dans les conseils d'administration», souligne Rita Knott, présidente de la Maison du coaching, mentoring and consulting, ASBL chargée de mission par le gouvernement. Les premières rencontres auront lieu cet été.
Joseph Tripodi
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