C'est la raison pour laquelle la centrale, datant de 1986, s'est préparée à tous les scénarios. Chute d'avion, séisme, inondation, attentat, panne, explosion, les quatre réacteurs y résisteraient sans sourciller à en croire le directeur.

Il n'empêche, la centrale vieillit. L'an passé, alors que deux arrêts de tranche étaient prévus, deux arrêts fortuits s'y sont ajoutés et les réparations normales ont pris plus de temps que prévu. «Mais, assure Stéphane Dupré-la-Tour, les inspections décennales des réacteurs les ont jugés aptes pour dix nouvelles années et n'ont pas décelé le moindre danger».
Reste ce plan d'évacuation en cas de problème. Il imposerait à une population (en panique) de passer par un pont maintes fois jugé trop étroit à Kœnigsmacker.
(L'essentiel)
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