
Le grand défi de Gignac devant Vidic. Considéré comme l'un des meilleurs défenseurs centraux du monde, le Serbe Nemanja Vidic, 29 ans, avait survolé le match aller, tranchant dans ses duels. Très solide physiquement (1,88 m, 84 kilos), sa présence dans le jeu aérien lui permet d'être aussi une menace sur les coups de pied arrêtés (4 buts dont 3 de la tête cette saison) et le naufrage de la défense de MU à Liverpool (3-1) en son absence a mis en évidence son influence.
Ligue des Champions huitièmes de finale retour (15 et 16 mars) Mardi 15 mars:Bayern Munich (GER) - Inter Milan (ITA) (1-0)
Manchester United (ENG) - Olympique Marseille (FRA) (0-0) Mercredi 16 mars:
Real Madrid (ESP) - Lyon (FRA) (1-1)
Chelsea (ENG) - Copenhague (DEN) (2-0)
Son plus grand défi de la saison
Il n'aura pas cette fois Brandao face à lui, mais Gignac. Un sacré défi pour l'ancien Toulousain, contraint de délaisser le flanc gauche pour retrouver l'axe de l'attaque. De retour en compétition contre Lille, l'attaquant marseillais, légèrement touché à la cheville à Rennes vendredi, n'avait pas pris part à la première manche, trahi par ses adducteurs alors qu'il revenait fort. Mais dans un contexte hostile, il passera mardi le plus gros test de sa saison.
Mandanda-Rooney, le calme face au feu
Si l'on se fie à son nombre de buts (7) depuis le début 2011, l'attaquant anglais paraît être revenu à son rythme de croisière après un début de saison calamiteux. Moins tranchant cependant, il a changé un peu de registre, devenant distributeur (11 passes décisives en Premier League) autant que buteur. Irrégulier, il est passé à côté de certains matches, comme à Liverpool. Mais s'il pèse moins sur la durée, Rooney reste capable d'éclairs de génie, comme son retourné expédié dans la lucarne de Manchester City il y a un mois.
Carrick-Mbia, milieux rugueux
A l'aise quand MU domine grâce à sa qualité de passe, Carrick souffre dès que l'adversaire met la pression et dévoile ses lacunes défensives, comme lors des deux défaites à Liverpool et Chelsea. L'absence de Nani (qui devrait être de retour mardi mais pas forcément comme titulaire) et la petite forme de Paul Scholes l'ont conduit à des responsabilités accrues dans la création offensive, un domaine dans lequel il n'a vraiment pas brillé cette saison (0 passe décisive, 0 but).
L'essentiel Online / (AFP)
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