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Mardi, 31 Mai 2011 17:00

Enquête en cours Laëtitia est morte après avoir été étranglée

Enquête en cours Laëtitia est morte après avoir été étranglée

Laëtitia a été victime "d'une part de coups portés au visage, d'autre part de très nombreuses blessures par arme blanche sur tout le corps, ainsi que d'une strangulation qui a été très vraisemblablement à l'origine directe du décès", a déclaré mardi dans un communiqué le procureur de Nantes, Xavier Ronsin.

Les expertises ont par ailleurs mis en évidence "l'absence de traces de violences sexuelles", a ajouté le procureur. Elles ont également démontré que Laëtitia avait bien "chuté de son scooter qui avait été percuté par un véhicule mais que les blessures subies à cette occasion ont été sans conséquences mortelles".

Selon le procureur, les expertises ont aussi "mis en évidence l'hypothèse que la découpe des membres de la victime a été opérée" avec une scie à métaux "présentant des caractéristiques compatibles avec un scellé". Peu de jours après la disparition de Laëtitia, les enquêteurs du SR d'Angers chargés de l'enquête avaient notamment retrouvé plusieurs outils calcinés dans le jardin de la maison où a été interpellé Tony Meilhon, au lieu-dit le Casse-Pot, à Arthon-en-Retz (Loire-Atlantique).

Laëtitia n'était pas "consommatrice habituelle de stupéfiants"

Les résultats de ces analyses ont été communiqués aux parties civiles mardi. Celles-ci disposent désormais, selon le procureur, d'un "délai jusqu'au 20 juin 2011 pour solliciter d'éventuelles expertises ou compléments d'expertise". Les éventuelles demandes de contre-expertises "détermineront à quelle date le permis d'inhumer pourra être délivré (...) ce qui permettra ultérieurement l'organisation des obsèques", selon le communiqué.

Par ailleurs, le procureur indique qu'"une faible présence d'alcool" a été retrouvée dans le sang de Laëtitia, "entre 0,16 et 0,22 gramme pour 1000", ainsi qu'une "présence de produits stupéfiants consommés dans les heures qui ont précédé le décès". Mais "l'absence de tels produits dans les cheveux de la victime" démontre, selon l'expert toxicologue, que Laëtitia n'était pas "consommatrice habituelle de stupéfiants", a ajouté M. Ronsin.

(L'essentiel Online/afp)

Last modified on Mardi, 31 Mai 2011 17:20
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