«Le Luxembourg n'a pas l'intention d'être le fer de lance en matière d'installation de scanners corporels à l'aéroport», affirme Claude Waltzing, directeur de l'Aviation civile. Ces appareils autorisés la semaine dernière par le Parlement européen devraient finir par débarquer à l'aéroport du Findel, mais pas tout de suite. «On va attendre un peu de voir ce qui fait ses preuves et est fiable ailleurs», précise Claude Waltzing.
«Ce ne sera pas dans l'immédiat, mais ça viendra. Il y a une procédure à respecter et cela demande un lourd investissement». Outre les 50000 à 100000 euros que coûte la machine, il faudra embaucher du personnel à l'aéroport et le former à ce mode d'inspection. «Il faudra plus de personnes, on ne veut sûrement pas obliger tout le monde à passer par le scanner corporel», précise Claude Waltzing.