Le texte du Parlement européen prévoit également que les passagers européens auront toujours la possibilité de refuser de passer par ces scanners, en contrepartie d'une fouille corporelle manuelle. Le rapporteur du texte, le conservateur espagnol Luis de Grandes Pascual, a cependant admis que cette dernière option pourrait éventuellement compliquer ou retarder l'embarquement des passagers rétifs aux scanners.
Le texte demande par ailleurs que l'interdiction du transport de liquides à bord des avions prenne fin d'ici 2013. Le vote de la commission devra être confirmé ultérieurement au cours d'une séance plénière du Parlement européen.
En 2008, le Parlement s'était prononcé contre l'installation de scanners corporels dans les aéroports en estimant que les conditions pour prendre une décision en la matière n'étaient "pas encore réunies". "Quatre ans plus tard, avec l'évolution de la technologie, nous considérons que ces appareils peuvent offrir une valeur ajoutée en terme de sécurité sans risque pour la santé des passagers ou doutes sur le respect de leurs droits fondamentaux", a commenté M. de Grandes Pascual. "Les scanners corporels portent atteinte à la sphère privée sans gain évident en matière de sécurité", a estimé de son côté le conservateur allemand Markus Ferber.
(L'essentiel Online/afp)
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