Le scénario se répète chaque année. A l’approche du 14 février, on voit deux clans se former: les pro-Valentin se réjouissent de passer un moment d’exception avec leur amoureux(se); les anti ne comprennent pas l’intérêt de cette fête commerciale. Mais qu’est-ce qui les différencie tant?
Les pro-Valentin ne voient pas en quoi être romantique est une tare. Ils assument à 100% et se font même un malin plaisir à en rajouter une couche. Offrir à leur tendre moitié un coussin bien kitsch en forme de cœur? Ils adorent et ne vont certainement pas se gêner! Et puis, étaler ses sentiments le 14 février n’empêche pas de les montrer les autres jours. Où est le problème? C’est sûr, pour eux, ceux qui n’aiment pas cette fête sont des frustrés de l’amour... qu’ils soient célibataires ou en couple!
Les anti-Valentin, eux, estiment qu’il y a 365 jours pour prouver son amour à son (sa) chéri(e). Pourquoi s’imposer une date précise? Surtout que cette fête voit tous les Valentin du monde oubliés au profit d’une fête bonbon. Un bonbon rose dégoulinant, casse-les-dents. D’autant plus que la Saint-Valentin est un jour propice aux pièges: si chéri rentre les mains vides, il se fera traiter de goujat, tandis que s’il arrive avec un bouquet de roses (hors de prix), il sera accueilli par un: «Il faut attendre ce jour pour que tu m’offres des fleurs!» En bref, pour les anti, la Saint-Valentin est une fête de tous les dangers, qu’il vaut mieux oublier.
Alors? Pour ou contre? Finalement, quel que soit son choix, ce qui compte ce jour-là, c’est d’être tout contre... son amoureux(se)
Du côté des pour: une pluie de bons sentiments
On regrette presque que la Saint-Valentin n’arrive qu’une fois dans l’année. On aime tant partager des instants à deux!
Le jour où vous allez enfin pouvoir vous déclarerVotre cœur bat la chamade mais vous n’osez pas déclarer votre flamme à votre dulciné(e)? Prenez votre courage à deux mains et lancez-vous! La Saint-Valentin est l’occasion rêvée. Dites-vous bien que si vous ne profitez pas de ce jour béni par Cupidon pour ouvrir votre cœur, vous ne trouverez pas forcément le courage un autre jour, surtout si vous êtes timide. Le 14 février reste d’ailleurs le jour où le plus de demandes en mariage sont effectuées.Toi et moi, ce soir
Le boulot terminé, certains n’auront pas envie de se stresser pour aller au resto. Ils préféreront s’organiser une petite soirée bien tranquille, au chaud à la maison. Cerise sur le gâteau: se faire livrer le repas.
Du côté des contre: l’arnaque à tous les étages
Cette fête mièvre est l’occasion de se dédouaner pour le
reste de l’année en offrant un cadeau complètement nul.
«Mon poussin», «mon lapin», «ma puce»: selon un sondage mené par Fleurop, les surnoms préférés des couples en Suisse font penser à un bestiaire affectueux. Mais si, paraît-il, le ridicule ne tue pas (n’est-ce pas, «Cocolet»?), on évite les grotesques «P’tite miette» ou «Mon Rominet» en public. Surtout ce jour-là! Et 1 et 2 et 3 zéros!
Comme cadeau, Jules emmène sa promise voir un match du FC Metz lundi. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que l’invitation ne lui aura rien coûté: le club offre l’entrée aux femmes ce jour-là. L’argent économisé, Jules pourra l’investir dans un repas en tête à tête. Au menu? Saucisses de veau carbonisées et bières tièdes. Ô joie! Raquer pour un tour dans le carrosse de Cendrillon
Imaginez. Il vous donne rendez-vous Place Vendôme, l’endroit le plus luxueux de Paris, voire du monde. On rêve de Cartier, Chanel ou Dior. Ah non, il s’agit d’un carrosse. Celui de Cendrillon, avec escarpins, bien entendu. Emmené par son cheval blanc, il sillonne Paris avec arrêt devant la tour Eiffel. Mais ce n’est pas fini, puisque le couple enchaîne avec un dîner sur une péniche. À 1968 euros la sortie, qui a dit mal au cœur?
l'essentiel Online avec Catherine Muller, Stéphanie Billeter et Sandra Imsand
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