
«Attendez et vous verrez dans les deux prochains jours ce qui va se passer dans l'est de la Libye. Vous verrez des millions de gens heureux de leur libération des forces obscures, vous verrez», a-t-il indiqué. Interrogé sur le sort des rebelles qui tomberaient aux mains des forces loyales au régime, Seïf a assuré que «rien» ne leur serait fait.
MSF contrainte de reculer MSF a annoncé mercredi se retirer de Benghazi alors que les combats s’intensifient à l’est de la Libye. Les équipes de Médecins sans frontières se dirigent vers Alexandrie, en Egypte. MSF continuera à aider les hôpitaux du pays en envoyant médicaments et matériel médical. La décision de MSF de se retirer de la zone survient après des affrontements qui ont obligé l’organisation à reculer ou quitter la zone, la semaine précédente. MSF tente actuellement d’entrer en Libye par l’ouest, afin d’aider les victimes des combats proches de la frontière tunisienne. Les autorités libyennes continuent d’interdire l’accès au pays par ce côté. Pour les migrants, 16 tonnes de matériels médical et logistique sont arrivés en Tunisie où du matériel supplémentaire doit être acheminé les jours qui viennent. MSF aide également les migrants à Malte et à Lampedusa en Italie.«Vous savez, beaucoup sont mineurs. Ils ont 13, 14 ans, et les rebelles les ont contraints à se battre», a-t-il dit, assurant que les «terroristes» capturés n'ont «pas été punis». «Les chefs vont fuir, ils iront en Egypte. Ils ont déjà commencé à fuir aujourd'hui, d'ailleurs», a-t-il affirmé.
Mouammar Kadhafi a affiché mardi soir sa détermination à «écraser l'ennemi» et l'armée libyenne a annoncé son arrivée imminente à Benghazi, ville symbole de la révolte et deuxième ville du pays. Les insurgés contrôlaient encore la route entre Benghazi et Tobrouk mercredi, selon les journalistes.
(L'essentiel Online/AFP)
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