L'essentiel: Étiez-vous présent lors de l'édition 1999 au Liechtenstein?
Traian Ciociu: Non, je ne suis encore jamais venu ici. Les premiers que j'ai disputés, c'était à Saint-Marin en 2001. Puis j'ai fait Malte 2003 et Chypre 2009.
Quel est le niveau des adversaires?
Je dirais que chez les hommes ,il y a une certaine concurrence. Je me souviens du Maltais Gerada à Saint-Marin, un excellent joueur que j'avais battu en finale. Sinon, il y a une bonne équipe chypriote et de bons Islandais. C'est une petite olympiade.
Quels sont vos objectifs justement?
Disons que l'enjeu est important. Lors des Jeux des Petits États d'Europe (JPEE), on attend des résultats de la part du Luxembourg et nous souhaitons que le tennis de table, comme il l'a souvent fait, soit un pourvoyeur de médailles en vue du tableau final. Nous voulons apporter notre pierre à l'édifice.
Que viserez-vous alors?
Je suis venu pour gagner. En le disant, on se met un peu de pression mais je veux l'or en individuel et par équipes. C'est un dernier grand rendez-vous important qui marquera la fin d'une saison pleine.
Quelle importance ont les JPEE à vos yeux?
On a l'impression que le Luxembourg est grand par rapport à ici. Pour moi, ces JPEE sont un moyen de permettre à chaque petit pays de conserver et de promouvoir son identité. Il s'agit aussi de préserver la diversité en Europe. Quand je voyage, on me demande où est le Luxembourg. Pourtant c'est quelque chose d'unique qui mérite d'être vu et visité.
Quel accueil vous a été réservé au Liechtenstein?
Je me sens très bien ici. Le cadre est magnifique. Je vais d'ailleurs filer courir dans la montagne. Autrement, les gens sont très proches de nous et comme toujours nous nous attendons à vivre des moments exceptionnels ici. D'autant que la salle pour le tennis de table est assez petite, ce qui promet une chaude ambiance.
Appréciez-vous la montagne?
Je suis un montagnard. Je suis originaire de Transylvanie au nord des Carpates. C'est un peu moins haut (700 m contre 1 600 m ici) mais c'est montagneux aussi.
Disputez-vous, à 48 ans, vos derniers JPEE?
Je voudrais bien faire ceux du Luxembourg en 2013. Ce serait un bon moyen de boucler la boucle. Mais en même temps je ne veux plus dire jamais. Je m'étais promis d'arrêter à 20 ou 25 ans…
Recueilli à Vaduz par Nicolas Martin