La bande-son était un morceau de l'extravagante chanteuse, qui porte les vêtements de nombreux couturiers français sur scène. Elle avait annoncé sa venue "surprise" à ses fans quelques heures avant le défilé via son compte Twitter.

La collection, jouant sur les transparences comme les matières deuxième peau, latex, pvc ou néoprène, s'adresse à une femme exubérante et «post-humaine», annonce le programme. Les épaules sont exagérées et les robes moulantes révèlent souvent l'ensemble du buste.

Clin d'œil à Alexander McQueen

Avec leurs combinaisons à la «catwoman», certains mannequins, coiffées de deux touffes blond platine dressées sur la tête, semblaient se rendre à un bal costumé chez Hugh Hefner, célèbre propriétaire de Playboy. D'autres, affublées de structures en plastique autour des hanches ou sculptées dans des robes couleur chair ou en transparences noires façon panthère, étaient plutôt attendues pour un cocktail dans une soucoupe volante.

Perchées sur des escarpins exagérément compensés avec des talons vertigineux courbés, en clin d'œil à un célèbre modèle d'Alexander McQueen, plusieurs mannequins se sont tordu la cheville et l'une a failli tomber, se raccrochant à un poteau. Lady Gaga est apparue une première fois dans une jupe simili-vinyle et un haut transparent noir, fumant une cigarette, son visage caché sous un béret et encadre de ses longs cheveux blonds. Elle est revenue ensuite tout de blanc vêtue, avec un voile qu'elle a transformé en accessoire de danse.

L'essentiel Online/AFP