Un navire transportant de la nourriture, de l'eau et des médicaments a débarqué jeudi matin à Sikakap, sur l'île de Pagaï du nord, où l'absence de routes en bon état et de communications freinait les secours. Dans le port, des centaines d'habitants étaient soignés, essentiellement pour des plaies provoquées lors du passage des deux vagues géantes successives qui ont pénétré jusqu'à 600 mètres à l'intérieur des terres.
Système d'alarme peu efficace
Tous témoignaient de la brutalité de la catastrophe, le tsunami ayant frappé une dizaine de minutes seulement après le tremblement de terre de magnitude 7,7 alors qu'il faisait nuit et qu'il pleuvait. "Nous avons entendu comme une explosion lorsque la première vague a déferlé", raconte Chandra, 20 ans. La jeune femme a réussi, "par miracle grâce à un tronc de cocotier", à survivre, contrairement à son mari, dont le corps a été retrouvé, et à son bébé, toujours porté disparu.
Dans le village de Muntei Baru Baru, où ne subsistent que les fondations des maisons, les rescapés indiquent ne pas avoir été prévenus alors qu'une alerte au tsunami avait été déclenchée par les autorités juste après la secousse. Un système sophistiqué et coûteux d'alerte avait été installé le long de la côte de Sumatra à la suite du terrible tsunami de décembre 2004, qui avait tué plus de 220 000 personnes dans plusieurs pays d'Asie.
Évacuation de 19 000 personnes
Mais les autorités reconnaissent qu'il n'est pas disponible dans les Mentawaï, où de nombreux villages n'ont pas l'électricité, et qu'il ne fonctionne pas parfaitement. A plus de 1 000 km des Mentawaï, la population a rendu un dernier hommage aux victimes de l'éruption du volcan Merapi, l'autre catastrophe naturelle ayant frappé l'Indonésie cette semaine. Une vingtaine des 32 morts ont été enterrés ensemble, certains corps n'ayant pu être identifiés après avoir été brûlés et défigurés par les cendres incandescentes crachées par le volcan mardi soir.
Une cérémonie particulière a été organisée pour celui qui personnalisait le Merapi aux yeux des Indonésiens, "grand-père" Marijan, qui officiait comme "gardien spirituel" de la montagne. Il est décédé à 83 ans après avoir refusé de quitter sa maison malgré les risques d'éruption. Le bilan humain aurait été bien plus élevé sans l'ordre d'évacuation de 19 000 personnes habitant sur les pentes du volcan lancé lundi par les autorités.
L'essentiel Online avec AFP
Authors: L'essentiel
 Le principe Noemi concept
		    			Le principe Noemi concept			   
			 Astuces informatiques
		    			Astuces informatiques			   
			 Webbuzz & Tech info
		    			Webbuzz & Tech info			   
			 Noemi météo
		    			Noemi météo			   
			 Notions de Météo
		    			Notions de Météo			   
			 Animation satellite
		    			Animation satellite			   
			 Mesure du taux radiation
		    			Mesure du taux radiation			   
			 NC Communication & Design
		    			NC Communication & Design			   
			 News Département Com
		    			News Département Com			   
			 Portfolio
		    			Portfolio			   
			 NC Print et Event
		    			NC Print et Event			   
			 NC Video
		    			NC Video			   
			 Le département Edition
		    			Le département Edition			   
			 Les coups de coeur de Noemi
		    			Les coups de coeur de Noemi			   
			 News Grande Région
		    			News Grande Région			   
			 News Finance France
		    			News Finance France			   
			 Glance.lu
		    			Glance.lu			   
			



 
	       
	       
	       
	       
	       
	       
	       
	       
	       
	      




