Le groupe Penguin Prison ouvrait avec sa pop électro et funky, histoire de planter un peu le décor. Un décor d'ailleurs constitué des différentes planètes, mouvantes, disposées au-dessus de la scène et mises en valeur par les lumières et les vidéos emplies d'étoiles et de vues spatiales.

Jason Kay, coiffé d'un chapeau, d'une veste de survêtement personnalisée par des franges indiennes, et de ses fidèles musiciens pouvaient entamer le show tambour battant. Le chanteur interpelle le public, couvre l'espace scénique, se déplaçant avec ses fameux pas de danse. Les morceaux sont rythmés et groovy à souhait, parfois avec quelques breaks, les musiciens n'hésitant pas à les étirer et les faire vivre. Et lorsqu'il dégaine le tube «Cosmic girl», des sourires s'affichent sur les visages. «You give me somethin» et «Deep Underground», parmi tant d'autres, suivront.

Il faut dire que le groupe en a beaucoup en stock. Le gros atout de la bande à Jay Kay est véritablement cette faculté à traverser les années et les modes tout en restant fidèle à sa formule et même en la renouvelant. Après plus d'une heure et demie de spectacle, le public sortait ravi, et les jambes bien dégourdies.

Cédric Botzung/L'essentiel Online