Le Conseil constitutionnel a censuré, mercredi 6 octobre, la loi de 2004 encadrant l'attribution des noms de domaine sur internet, la jugeant insuffisante
Les Sages du Palais Royal avaient été saisis le 9 juillet dans le cadre d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur la conformité de l'article L.45 du Code des postes et des communications électroniques (CPCE) relatif à l'attribution des noms de domaine sur internet.
Les requérants estimaient que cet article, datant de 2004, ne fixait pas un cadre législatif minimal sur cette question devenue stratégique au plan économique avec le développement des communications en ligne.
"Dans l'intérêt général"
"Le nom de domaine constitue l'adresse d'un site internet. Il est donc un élément central de la "toile"", rappelle le conseil dans sa décision.
Au regard du "développement généralisé des services de communication au public en ligne" et de leur importance "dans la vie économique et sociale", l'encadrement "du choix et de l'usage des noms de domaine (...) affecte la liberté de communication et la liberté d'entreprendre", précise-t-il.
Or, le texte de loi en vigueur se borne à prévoir que l'attribution d'un nom de domaine doit être assurée "dans l'intérêt général, selon les règles non discriminatoires rendues publiques et qui veillent au respect, par le demandeur, des droits de la propriété intellectuelle". Cet article renvoie à un décret du Conseil d'Etat le soin de préciser ses conditions d'application.
Au nom de la liberté d'entreprendre
"Le législateur avait ainsi entièrement délégué le pouvoir d'encadrer les conditions dans lesquelles les noms de domaine sont attribués ou peuvent être renouvelés, refusés ou retirés", explique le Conseil constitutionnel dans son communiqué.
"Aucune autre disposition législative n'instituait les garanties permettant qu'il ne soit porté atteinte à la liberté d'entreprendre ainsi qu'à la liberté de communication", constate également le Conseil.
La haute juridiction a décidé en conséquence de censurer l'article mis en cause, qui "affecte ces libertés constitutionnelles sans comporter les précisions législatives suffisantes".
Cette inconstitutionnalité prendra effet le 1er juillet 2011, ce qui laisse neuf mois au Parlement pour légiférer.
(Nouvelobs.com avec AFP)
Authors: Nouvel Obs
 Le principe Noemi concept
		    			Le principe Noemi concept			   
			 Astuces informatiques
		    			Astuces informatiques			   
			 Webbuzz & Tech info
		    			Webbuzz & Tech info			   
			 Noemi météo
		    			Noemi météo			   
			 Notions de Météo
		    			Notions de Météo			   
			 Animation satellite
		    			Animation satellite			   
			 Mesure du taux radiation
		    			Mesure du taux radiation			   
			 NC Communication & Design
		    			NC Communication & Design			   
			 News Département Com
		    			News Département Com			   
			 Portfolio
		    			Portfolio			   
			 NC Print et Event
		    			NC Print et Event			   
			 NC Video
		    			NC Video			   
			 Le département Edition
		    			Le département Edition			   
			 Les coups de coeur de Noemi
		    			Les coups de coeur de Noemi			   
			 News Grande Région
		    			News Grande Région			   
			 News Finance France
		    			News Finance France			   
			 Glance.lu
		    			Glance.lu			   
			 
			 
			 
			













