C’est le nom d’une locomotive à vapeur des années 30.
À travers le morceau «Le patriote», avez-vous eu le sentiment qu’il soit aujourd’hui plus difficile qu’avant d’exprimer des opinions tranchées?
Disons que c’est pour moi la chanson la plus premier degré du disque. Je ne la joue plus sur scène, car j’ai envie de choses plus poétiques. C’était un hommage à Renaud, à Gainsbourg, l’envie de dire que l’on vit dans un monde lisse. Elle a parfois été mal comprise, il y a bien sûr aussi une France que j’adore.
Peut-on dire que le spleen des débuts a laissé la place à une forme d’engagement?
Non, je ne crois pas, au final les critiques musicales ont peu évoqué «Le patriote».
Vous avez déjà collaboré avec beaucoup d’artistes, qui seront les prochains?
Je ne sais pas, il y a plein de gens que j’aime, et j’ai déjà eu la chance de travailler avec Bashung, Aubert, Biolay, Christophe. Peut-être des jeunes artistes, j’apprécie notamment Zaz ou Lisa Portelli.
À vos débuts, vous avez ouvert pour David Bowie, quel souvenir en gardez-vous?
C’était juste merveilleux. J’étais impressionné, mais c’était tellement excitant…
Récemment, vous avez investi le cinéma et le théâtre, une reconversion en perspective?
Non, ce sont pour moi comme des vacances. Je me lève en écrivant et en faisant de la musique. Mais le théâtre me permet de progresser dans le jeu, et le cinéma m’a permis de rencontrer Lelouch. J’aime apprendre des choses.
Recueilli par Cédric Botzung
Raphaël, vendredi, à 20h30, au Club, de la Rockhal à Esch-Belval (prix: 36 euros), et les 24 et 25 mai, à 20h30, au Seven-Casino d'Amnéville (27 euros).Authors: