Dans un communiqué du parquet distribué à la presse, le parquet a indiqué avoir «transmis au juge des enquêtes préliminaires la requête de jugement immédiat sur la base de l'évidence de la preuve».
Berlusconi fait l'objet depuis le 21 décembre d'une enquête dans le Rubygate pour avoir rémunéré les prestations sexuelles d'une mineure, la Marocaine Karima El Mahroug, alias Ruby, et pour avoir commis un abus de fonction en la faisant libérer après son interpellation en mai dernier.
Ruby «la nièce» de Moubarak selon le Cavaliere
La demande de jugement immédiat sur laquelle devra statuer un autre magistrat du tribunal de Milan - le juge des enquêtes préliminaires - est une procédure accélérée qui part du principe que la preuve est «évidente».
Les procureurs ont également dit avoir envoyé un «mémoire» dans lequel ils rejettent la possibilité que ces délits aient été commis par Berlusconi en tant que président du Conseil. Il n'y a pas eu selon eux de «délits ministériels», ont-ils dit dans leur communiqué.
Les avocats du Cavaliere ont défendu la thèse selon laquelle le premier ministre serait intervenu en faveur de Ruby parce qu'il était convaincu qu'elle était la «nièce du président égyptien Hosni Moubarak» et donc pour préserver les bonnes relations entre les deux pays.
L'essentiel Online /(ats/afp)
Authors: