Selon un journaliste de l'AFP, les raids qui ont commencé vers 01h00 locales ont duré plus d'une demi-heure et ont visé le secteur de Bab Al-Aziziya, résidence du colonel Mouammar Kadhafi. Par ailleurs, Paris et Londres ont annoncé l'envoi d'hélicoptères pour des frappes au sol «plus précises».
Les frappes vont être plus précises
La France va envoyer des hélicoptères de combat pour mener des frappes au sol «plus précises» dans le cadre des opérations de la coalition internationale, a annoncé le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé. «Les Britanniques, qui ont des moyens comparables aux nôtres, vont aussi s'engager» dans cette voie, a indiqué à Bruxelles le ministre français de la Défense, Gérard Longuet.
Jusqu'à présent, seuls des avions - avec ou sans pilotes - ont mené les attaques de la coalition, mais ils ne parviennent plus à viser de nombreux chars ou troupes, car trop proches de populations civiles.
Paris avait déjà dépêché la semaine dernière un navire de guerre français de type Mistral combinant notamment les fonctions de porte- hélicoptères, de transport de troupes et de mise en œuvre de moyens d'assaut amphibie et de commandement.
Départ de Kadhafi exigé
Côté diplomatique, les États-Unis ont profité de la venue surprise, lundi, dans la «capitale» de la rébellion Benghazi, du sous-secrétaire d'État chargé des affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, pour exhorter Mouammar Kadhafi à quitter son pays.
Washington «reste engagé à protéger la population libyenne et estime que Kadhafi doit quitter le pouvoir et la Libye», a affirmé le département d'Etat.
La visite de M. Feltman, plus haut dignitaire américain à se rendre à Benghazi depuis le début du soulèvement il y a plus de trois mois, constitue «un signal de plus du soutien américain au CNT (le Conseil national de transition), un interlocuteur crédible et légitime», a-t-il ajouté.
(L'essentiel Online/afp)