Revue de presse... |
Services et gestion |
Reclassements indécents .- La loi sur les reclassements indécents a été publiée mercredi au JO. Une circulaire devrait préciser bientôt les obligations qui en découlent.(Tribune) Formation professionnelle .- Le gouvernement prépare un texte qui réduira de moitié environ les plafonds de frais de gestion pour les OPCA. Les partenaires sociaux protestent.(Tribune) La fraude augmente .- Sous l'effet des réorganisations liées à la crise, la fraude en entreprise a bondi de 10 à 28% selon Ernst & Young.(Tribune) Loi Scellier .- Le gouvernement étudie une réforme de la loi Scellier qui vise à modifier les plafonds de loyers et à surveiller les villes ayant déjà trop de logements vides.(Tribune, Echos) Les LBO reprennent avec précaution.- Les LBO reprennent mais les banques se montrent plus exigeantes: effet de levier raisonnable, conditions de prêt sécurisées, coûts plus élevés.(Tribune) Régulation des marchés .- La SEC et la CFTC proposent la mise en place d'un système de suspension automatique de 5 minutes de la cotation d'une action qui subirait une variation de 10% dans les 5 minutes précédentes. Par ailleurs le Sénat américain est sur le point de voter une réforme de la régulation financière.(Tribune, Echos) Administrateurs responsables .- Un arrêt de Cassation du 9 mars reconnait aux actionnaires le droit de réclamer des dommages et intérêts à des administrateurs qui auraient omis de faire rectifier une information fausse.(Echos) Bâle III .- De nouvelles études d'impact des normes de solvabilité Bâle III seront publiées en juin.(Echos)
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Tendances |
L'Allemagne sème le doute .- Les mesures unilatérales de contrôle des marchés et de lutte contre la spéculation prises par l'Allemagne ont semé le doute concernant la coordination européenne sur les marchés. Les Bourses ont chuté. Angela Merkel prône la régulation financière et l'exemple allemand.(Echos, Figaro, Tribune) Lutte contre les déficits .- La 2ème conférence sur les déficits publics au lieu aujourd'hui avec, à l'ordre du jour, l'idée de l'inscription de la maîtrise des déficits dans la Constitution, le contrôle (à 3%) des dépenses d'assurance maladie et de celles des collectivités locales.(Echos, Figaro, Tribune) Conjoncture .- La France remonte de la 28 à la 24ème place au classement de la compétitivité mondiale établi par l'institut suisse IMD. Une étude de l'agence nationale des services à la personne montre que les salaires du secteur sont corrects : bien au dessus du Smic en moyenne. Une étude Viavoice pour l'ACFCI indique que 63% des chefs d'entreprises se disent touchés par la crise et 66% ne se voient pas en sortir avant mi-2011.(Echos, Tribune) Livret A .- Du fait de la remontée des prix, le taux du livret A pourrait remonter à 1,5% en août.(Echos)
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Affaires |
Android dépasse Windows mobile .- Android, le système d'exploitation de Google pour les mobiles dépasse Microsoft et talonne Apple sur un marché des mobiles en hausse de 10% depuis le début de l'année.(Echos, Figaro, Tribune) Coface va mieux .- La Coface retrouve un bénéfice (15 M?) au 1er trimestre après 163 millions perdus en 2009 et prévoit une accélération de l'amélioration en 2011.(Tribune, Echos) Air France va mal .- Air France-KLM affiche un déficit record de 1,5 milliard pour son exercice 2009-2010.(Echos, Figaro, Tribune)
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L'info |
L'Allemagne, maître du jeu L'Allemagne apparait, plus que jamais, comme le véritable maître du jeu en ce qui concerne la gestion et l'avenir de l'euro (Tribune 19/05).?Pas seulement à cause de la puissance de l'économie allemande et de son poids relatif dans le concert européen, mais parce que c'est l'Allemagne qui a imposé sa philosophie dès la création de l'euro, et elle n'est pas prête de renoncer à ses principes même si elle a dû faire, ces derniers jours, quelques concessions.?La volonté, exprimée hier, du Bundestag d'être informé sur tout déblocage d'aide montre bien la volonté allemande de se positionner en gardien de l'orthodoxie.?Ceci risque encore de se vérifier demain lors de la réunion des ministres des Finances qui devront se mettre d'accord sur une gouvernance économique.?L'Allemagne y fera savoir qu'elle ne laissera pas faire n'importe quoi.
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Le débat |
Pas de solidarité sans contrainte De même que, comme le dit N.?Sarkozy, il n'y «a pas de droits sans devoirs», il n'y a pas, en matière européenne, de solidarité sans contrainte, explique Jean-Marc Vittori dans «Les Echos» (18/05), en commentant la position de l'Allemagne dans la crise actuelle.?Le dispositif mis en place il y a dix jours était «ample, bien bâti et adapté à l'objectif» salue-t-il.?Mais, de nos jours, il ne suffit pas de promettre des centaines de milliards, il faut dire aussi où on va les trouver.?Or, même dans les sociétés les plus généreuses on ne prête pas à fonds perdus.?D'où l'exigence, légitime, des Allemands, de mise en place d'un dispositif permettant d?éviter que ses partenaires ne fassent des bêtises, donc de contrôle des budgets nationaux. Et ceci amène Vittori à rappeler la France à ses devoirs.?La France, écrit-il, est au pied du mur européen.?Si nous voulons plus de solidarité au sein de l'Union, nous devons accepter aussi plus de contraintes de l'Union.?Or, jusqu'à présent nos dirigeants, de gauche comme de droite, ont été les champions du double langage.?Avant la crise financière notre dette publique a quand même augmenté de 5 points quand elle baissait de 7 points dans la zone euro!?Sommes-nous prêts, en échange de la solidarité, à accepter la contrainte d'un peu plus de discipline budgétaire ?
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Europe |
Consensus pour la stabilité Un consensus apparait entre les spécialistes budgétaires de l'UMP du Centre et du PS?autour de l'idée d'un vote par le Parlement d'une loi de programmation pluriannuelle intégrant les engagements européens de la France, ou, à tout le moins d'un vote, par le Parlement des engagements que la France pourrait prendre ensuite vis-à-vis de Bruxelles.
Excédent commercial La zone euro a dégagé un excédent commercial de 4,5 milliards en mars avec des exportations en hausse.
Aide à la Grèce débloquée L'aide de 14,5 milliards d'euros promise à la Grèce a été versée lundi.?L'engagement de la France au fonds de stabilisation européen portera sur 111 milliards.
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