«Faire ressurgir le personnage de Charlie Chaplin, c'est très clairement cibler les parents, sourit Jean-Marie Musique, administrateur délégué de la Fabrique d'images. Le but est de les inciter à mettre leurs enfants devant le poste de télévision». «Mais c'est aussi un risque, admet-il, car l'adaptation est muette, soit ça plaît, soit ça ne passe pas».
Les aventures de Chaplin se déclineront en 104 épisodes.
À la Fabrique d'images comme chez Onyx Lux, au Grand-Duché, des petites mains contribuent à la réalisation des 104 épisodes, de six minutes chacun, de «Chaplin» commandés par la boîte parisienne Method films. La Fabrique d'images est, par exemple, chargée de modéliser en 3D les personnages, objets et décors. Pour une question de coût, l'animation, elle, est réalisée en Inde.
L'esprit de Charlot, ses mimiques d'origine, le principe du gag restent, mais dans un contexte actuel. D'où une série truffée d'anachronismes, et présentant différents niveaux de lecture.
Les aventures de ce Charlie Chaplin nouvelle version seront diffusées à la fin de l'année sur les chaînes française France3 et allemande WDR. Les enfants qui regarderont «Chaplin» en vidéo, quant à eux, devront mettre leurs lunettes bleu et rouge car la série a été réalisée pour pouvoir être visionnée en 3D.
Séverine Goffin
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