
Hillary Clinton a rendez-vous avec le président Asif Ali Zardari, le général Ashfaq Kayani, patron de l'omnipotente armée, et Ahmad Shuja Pasha, chef des services de renseignement (ISI). Elle est accompagnée par l'amiral Mike Mullen, le chef d'état-major américain. Ils doivent réclamer au Pakistan plus de coopération contre Al-Qaïda et les talibans, mais aussi un effort dans l'enquête sur la très longue cavale de Ben Laden, tué le 2 mai par un commando américain héliporté dans le nord du Pakistan. Mme Clinton sollicitera aussi une aide pour favoriser une solution politique à la guerre en Afghanistan.
La visite intervient alors que le gouvernement pakistanais, faible et très impopulaire, doit faire face aux récriminations d'une opinion publique très majoritairement anti-américaine et qui paye un très lourd tribut humain à la "guerre contre le terrorisme". La population reproche au gouvernement et à l'armée non pas la mort de Ben Laden, que très peu de Pakistanais disent regretter, mais le fait d'avoir laissé des soldats américains pénétrer clandestinement sur son territoire, effectuer leur mission et repartir sans déclencher aucune réaction.
À Washington, les plus hauts responsables ont plutôt mis l'accent, eux, sur le fait que le cerveau des attentats du 11-Septembre a pu vivre en toute tranquillité plusieurs années dans une ville-garnison à deux heures de route d'Islamabad, certains accusant le Pakistan au mieux d'incompétence, au pire de complicité.
480 attentats depuis l'été 2007
Enfin, Mme Clinton arrive au moment où les talibans pakistanais alliés à Al-Qaïda, et qui ont juré de venger Ben Laden, ont considérablement intensifié une campagne déjà très meurtrière d'attentats, suicide pour la plupart. Près de 4 400 personnes ont été tuées dans plus de 480 attentats depuis l'été 2007 quand, à l'unisson de Ben Laden en personne, les talibans ont décrété le jihad à Islamabad pour son soutien à Washington depuis fin 2001.
Ce troisième déplacement de la secrétaire d'Etat au Pakistan est accompagné de mesures de sécurité maximales. C'est sans aucun doute celui qui intervient dans le contexte le plus tendu, même si Mme Clinton a répété, jeudi à Paris, qu'il était "dans l'intérêt" des Etats-Unis "d'avoir une relation ample et de long terme" avec le Pakistan. "Ils doivent maintenant affronter certaines questions très difficiles, que soit ils évitaient de se poser, soit auxquelles ils n'apportaient pas les bonnes réponses auparavant", a déclaré un très haut responsable américain.
Mme Clinton, qui a rendu hommage aux efforts du Pakistan, s'attachera aussi à écouter et comprendre le ressentiment des Pakistanais, assure son entourage.
L'élimination de Ben Laden "a créé des opportunités et des risques", a résumé un proche de Mme Clinton, ajoutant: "Notre travail est de minimiser les risques et de maximiser les opportunités". 
(L'essentiel Online/afp)
Authors:
 Le principe Noemi concept
		    			Le principe Noemi concept			   
			 Astuces informatiques
		    			Astuces informatiques			   
			 Webbuzz & Tech info
		    			Webbuzz & Tech info			   
			 Noemi météo
		    			Noemi météo			   
			 Notions de Météo
		    			Notions de Météo			   
			 Animation satellite
		    			Animation satellite			   
			 Mesure du taux radiation
		    			Mesure du taux radiation			   
			 NC Communication & Design
		    			NC Communication & Design			   
			 News Département Com
		    			News Département Com			   
			 Portfolio
		    			Portfolio			   
			 NC Print et Event
		    			NC Print et Event			   
			 NC Video
		    			NC Video			   
			 Le département Edition
		    			Le département Edition			   
			 Les coups de coeur de Noemi
		    			Les coups de coeur de Noemi			   
			 News Grande Région
		    			News Grande Région			   
			 News Finance France
		    			News Finance France			   
			 Glance.lu
		    			Glance.lu			   
			








