
Le trouble de l’identité de genre – qui peut se manifester à tout âge – concerne un homme sur 35 000 et une femme sur 100 000. Aujourd’hui, il arrive de plus en plus souvent aux personnes transsexuelles (ou, plus généralement, «transgenres») de se distinguer et de connaître le succès. Pour certaines, l’intégration professionnelle et sociale se passe même très bien, comme en témoigne Mathilde, ci-dessous. Si le troisième sexe a tendance à entrer dans les mœurs, cela reste une situation difficile et douloureuse à vivre, tant du point de vue sexuel que sur le plan légal.
«On leur apporte une renaissance» Les personnes transgenres ne choisissent pas toutes de subir une intervention chirurgicale pour se faire réattribuer un sexe. Certaines ne suivent que le traitement hormonal et d’autres encore ne subissent que la mastectomie ou, à l’inverse, se font poser des implants mammaires. L’assurance maladie de base rembourse les interventions chirurgicales (vaginoplastie et phalloplastie notamment), mais sous certaines conditions. «Il faut avoir 25 ans révolus et être suivi psychiatriquement depuis au moins deux ans – parallèlement à l’hormonothérapie – et se faire opérer dans un hôpital universitaire», explique le Dr Olivier Bauquis, médecin cadre en chirurgie plastique et reconstructive au CHUV. Si la LAMal cherche à limiter ces remboursements, le spécialiste se bat pour qu’ils subsistent. «D’autant que les assurances ne paient que 40% du prix. Le canton paie la moitié et les patients les 10% restants. Avec ces interventions, on leur apporte une renaissance. Et, contrairement à ce que certains croient, il n’y a pas de taux de suicide plus élevé chez les personnes opérées», conclut le chirurgien.«Dans ma pratique, environ une personne sur trois a des difficultés à investir confortablement son sexe biologique», confie le Dr Dominique Chatton, psychiatre et sexologue. Pour traiter ses patients, il pratique le Sexocorporel. «Il s’agit d’une évaluation selon treize composantes, pour connaître la manière dont le patient fonctionne sexuellement. Le but est de tenter d’aider la personne qui souffre à développer une meilleure appropriation de ses organes génitaux.» Celles et ceux pour qui il est insoutenable de garder son appareil génital de naissance se font opérer. Ils sont ainsi définitivement stérilisés.
L’intervention chirurgicale représente le seul moyen pour pouvoir changer d’état civil en Suisse. «Un certificat de stérilisation doit être fourni si l’on veut faire modifier le sexe indiqué sur sa pièce d’identité. C’est un scandale!» s’insurge le Dr Erika Volkmar, présidente de la Fondation Agnodice, qui défend les droits et soutient l’intégration des personnes aux identités de genre atypiques. «Nous nous battons pour que les personnes aient la liberté de choisir.»
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